Aéronautique : la série noire continue pour Boeing
Un panneau extérieur d'un Boeing manquait sur 737-800 de la compagnie américaine United Airlines, vendredi, lors de l'inspection après l'atterrissage.
Le constructeur américain fait face à un nouvel incident technique. Vendredi 15 mars, à l’atterrissage d’un vol entre la Californie et l’Oregon, la compagnie United Airlines a constaté qu’un panneau extérieur de son appareil, un Boeing 737-800, avait disparu. Il y a une semaine, des dizaines de personnes avaient été blessées après la perte d’altitude d’un 787, cette fois, sur un vol entre l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Sans oublier en janvier, un 737max Boeing d’Alaska Airlines, qui souvenez-vous, avait perdu une porte en plein vol. Du coup, l’avionneur se retrouve sous surveillance, au cœur de plusieurs enquêtes des autorités, sommé de rendre des comptes.
Ces avaries techniques ont des incidences sur les clients de l'avionneur. Boeing est obligé de rappeler des appareils pour les vérifier, de renforcer son contrôle qualité, de ralentir ses cadences, du coup, les avions sont immobilisés plusieurs jours, quand les nouveaux mettent plus de temps à être fabriqués. Les retards de livraison se multiplient et les compagnies aériennes sont coincées. Comme elles manquent d’appareils, elles suppriment des vols. C’est le cas de Southwest Airlines contrainte de réduire ses capacités car sa flotte est quasiment composée uniquement de Boeing. Même souci pour United Airlines qui, là aussi, faute de nouveaux appareils livrés à temps est obligée de repousser des recrutements de pilotes ou de personnels navigants.
Les compagnies pénalisées demandent des compensations
Certaines compagnies ralentissent la cadence et d’autres, comme Ryanair augmentent leurs tarifs. La compagnie low cost n’a pas reçu à temps les avions qu’elle a commandés à Boeing. Elle dit être obligée de réduire le nombre de passagers qu’elle avait prévu de transporter et donc de revoir son modèle économique en augmentant ses tarifs. Tout ça promet de coûter cher à Boeing car toutes ces compagnies pénalisées demandent au groupe américain des compensations. Des milliards de dollars sont en jeu. Depuis le début de l’année, le cours de Bourse de Boeing a chuté de 15%.
Malgré ce contexte, le concurrent direct de Boeing, l’européen Airbus n'en profite pas. Le constructeur européen avait déjà du mal à suivre face à la demande croissante d’avions. Bien avant les déboires de Boieng, Airbus n’arrivait pas à honorer à temps ses clients, faute de personnel qualifié et de lignes de productions suffisantes. Airbus enregistrait déjà des retards de livraisons.
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