Vendée Globe : Charlie Dalin et Yoann Richomme contents "de retrouver un lit qui ne bouge pas" après avoir fait des "micro-siestes" pendant deux mois

Les deux premiers arrivants du Vendée Globe, invités de franceinfo, reviennent sur leur expérience après avoir passé deux mois en mer.

Article rédigé par franceinfo
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Charlie Dalin (à droite) et Yoann Richomme (à gauche), respectivement 1er et deuxième du Vendée Globe, après leur arrivée, aux Sables-d'Olonne (Vendée), le 15 janvier 2025. (LOIC VENANCE / AFP)
Charlie Dalin (à droite) et Yoann Richomme (à gauche), respectivement 1er et deuxième du Vendée Globe, après leur arrivée, aux Sables-d'Olonne (Vendée), le 15 janvier 2025. (LOIC VENANCE / AFP)

Les deux premiers arrivants de la 10e édition du Vendée Globe, Charlie Dalin et Yoann Richomme, ont "bien fêté" leur retour sur la terre ferme, ont-ils déclaré sur franceinfo dimanche 19 janvier. Ils ont aussi été contents "de retrouver un lit qui ne bouge pas" après avoir fait des "micro-siestes" pendant deux mois. 

La fatigue est le "plus gros élément" à prendre en compte en course quand "on n'a pas trop d'ennuis techniques", explique Yoann Richomme. "Heureusement, on vient de plusieurs années sur le circuit de la Solitaire du Figaro qui nous entraîne bien à faire des micro-siestes", souligne celui qui est arrivé deuxième de ce Vendée Globe 2024. "Là, on en fait (des siestes) par section d'une heure environ, mais c'est limité à 4-5-6 heures par jour environ, pas beaucoup plus".

Autre "plaisir simple, mais vraiment agréable", ajoute Charlie Dalin, pouvoir "prendre une douche chaude". Celui qui a bouclé en premier cette course autour du monde à la voile, sans escale et sans assistance, avoue qu'il n'a "pas réussi à prendre de douche pendant le Vendée Globe", même s'il avait "un savon spécial qui marche avec l'eau salée".

La météo, "partie importante de ce record"

Charlie Dalin qui s'est dit "surpris" de voir Yoann Richomme "aussi à l'aise dans les mers du Sud" pour son premier tour du monde en solitaire. "J'avais l'impression qu'il avait fait ça toute sa vie".

À propos du nouveau record (64 jours et 19h22) établi par Charlie Dalin, Yoann Richomme estime que "vu le scénario météo" de cette 10e édition du Vendée Globe, il parait difficilement atteignable. "Tant que les bateaux ne voleront pas intégralement, ce qui est la prochaine évolution technologique dans quatre ans environ, je pense qu'on n'y arrivera pas", ajoute celui qui avait 9'30 d'avance sur Charlie Dalin au passage du Cap Horn (Chili), dernière marque obligatoire avant les Sables-d'Olonne (Vendée).

La météo propice est "une partie très importante de ce record", confirme Charlie Dalin qui, en arrivant le premier mardi aux Sables-d'Olonne, a pris plus de neuf jours sur la précédente marque signée par Armel Le Cléac'h lors de l'édition 2016/2017 en 74 jours et 3h35.

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