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Taxe carbone : l'exécutif cajole les écolos en vue des européennes

Le gouvernement ne veut pas braquer un électorat crucial pour ces élections.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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 Une personne vote par transparence du drapeau européen, en mai 2014 (image d'illustration). (MAXPPP)
 Une personne vote par transparence du drapeau européen, en mai 2014 (image d'illustration). (MAXPPP)

Un responsable de LREM explique qu'"il faut donner des gages aux écologistes et aux ONG parce que c’est un véritable enjeu pour ces élections européennes", qui se dérouleront le dimanche 26 mai 2019 en France. Et que  "c'est l'une des raisons qui pousse le gouvernement à marteler qu'il tient bon sur la fiscalité écologique."
L’électorat vert est très volatile, le socle tourne autour de 5 à 6% mais ça peut aller au-delà, à condition de savoir les attirer. Et la taxe sur les carburants, c’est un marqueur.
L’exécutif a même chargé la figure emblématique des verts et tête de liste d'Europe Ecologie, Daniel Cohn Bendit (16,3% aux européennes de 2009), de ramener des écolos sur la liste.
LREM va aussi recruter des centristes : 3 Modem et 1 élu AGIR, et pas n’importe où, à des places éligibles.

La note du brief


C’est une palme d’or pour la formule qui tue, signée du porte-parole de Génération.s, le mouvement de Benoit Hamon. Interrogé par le JDD sur les ambitions politiques de Ségolène Royal et de François Hollande, Mehdi Ouraoui a lâché : "Ce duo est toxique, c’est le glyphosate de la gauche, là où ils passent… rien ne repousse."

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