Sommet européen : ce qu'Emmanuel Macron attend de Joe Biden
Les dirigeants des 27 se retrouvent jeudi 25 et vendredi 26 mars pour un sommet européen en visioconférence. Invité de marque : le président américain Joe Biden, qui doit prendre la parole ce jeudi soir.
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Le dernier président américain à y participer, c’était Barack Obama en 2009, il y a 12 ans, et avant lui, George Bush en 2001, il y a vingt ans. "Ce n’est pas courant", reconnaît un officiel français de haut rang. Pour les Européens, l'intervention de Joe Biden ce jeudi soir témoigne d’une volonté côté américain : celle d’une relation transatlantique plus apaisée que du temps de Donald Trump.
Emmanuel Macron, lui, attend beaucoup du nouveau président américain, sur deux dossiers en particulier : le Moyen-Orient - le Liban et l’Iran pour l'essentiel - et la taxation des GAFAM, ces géants américains du numérique.
Sur le Moyen-Orient, il y a un petit espoir côté français car "avec Biden, il n’y aura pas de surprise, sourit un diplomate. Cela veut dire aussi pas de mauvaises surprises comme avec Trump, et ça pour nous c’est déjà énorme." Même si Paris reconnaît que Joe Biden aura du mal à faire des concessions sur ce dossier, pour ne pas apparaître faible en interne, l’Elysée veut croire qu’il est encore possible de faire baisser la tension, et à terme, de trouver une voie de dialogue.
Dans la région, Emmanuel Macron espère aussi plus de coordination sur l’autre dossier compliqué, celui du Liban. "L’administration américaine précédente jouait dans son coin, et nous on faisait avec", explique un conseiller. Cela fait partie de choses que Paris veut faire bouger.
Désaccords à assumer sur la taxe GAFAM
Sur la taxation des géants du numérique, dont Donald Trump ne voulait pas entendre parler, le sentiment est plus mitigé. Un ministre craint "que Joe Biden nous endorme et qu’il nous propose une solution rapide, très dégradée." Dégradée, cela veut dire moins ambitieuse que celle portée par la France. "Vous aurez alors des pays en Europe qui, pour ne pas se fâcher avec les Etats-Unis, diront 'c’est pas mal, c’est mieux que rien, c’est un premier pas'," poursuit ce ministre. Et cela, Paris veut l’éviter.
"Il faudra assumer le désaccord avec les Américains", plaide encore un officiel tricolore. D’autant qu'Emmanuel Macron veut faire aboutir cette taxe numérique au premier semestre 2022, pendant la présidence française de l’Union européenne. L’un de ses conseillers reconnaît que c’est le type de réforme qu’il veut mettre à son crédit pendant la présidentielle, pour dire : l’Europe, ça marche, c'est concret.
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