Pour accéder à Matignon, le Rassemblement national prépare déjà de nouvelles législatives
Le parti de Jordan Bardella mise toujours sur une nouvelle dissolution de l'Assemblée dès que le délai d'un an sera écoulé et prépare son "plan Matignon 2".
/2024/04/01/aurelie-herbemont-660a94e9c07ed940770821.png)
/2024/09/26/bardella-66f4fde335393934981136.jpg)
Le RN veut tout faire pour éviter de revivre l'échec du "plan Matignon 1", qui n'a pas permis à Jordan Bardella d'accéder au pouvoir en juillet dernier, et a surtout révélé des dizaines de candidats problématiques. L'une posant en photo avec une casquette nazie, alors que d'autres ont tenu des propos racistes, antisémites, homophobes sur les réseaux sociaux. Si Jordan Bardella a qualifié ces candidats de "brebis galeuses", un dirigeant RN parle de "bavures", parce que le recrutement de certains candidats s'est fait dans l'urgence. Des "bavures" que le RN compte ne pas reproduire.
Pour éviter ces erreurs de casting, un membre de la direction est formel : le criblage des réseaux sociaux des aspirants candidats sera "systématique". Il va même plus loin. "Il y aura une présomption de culpabilité si le candidat ne veut pas nous laisser consulter ses publications passées", dit-il. En clair, si un potentiel candidat refuse que son historique Facebook soit regardé de près, c'est qu'il aura quelque chose de suspect à cacher et qu'il vaut mieux choisir quelqu'un d'autre. "On a 100000 adhérents et des nouvelles adhésions arrivent tous les jours, donc ça élargit notre vivier pour trouver des futurs députés", dédramatise un proche de Marine Le Pen.
Deux députés en charge du dossier législatives
Jordan Bardella a fixé l'objectif à ses troupes : être prêts en mars. Le RN organise donc, en cette fin septembre, un audit pour savoir combien de nouveaux candidats il manque pour arriver à 577. Les deux députés en charge du dossier législatives, Thomas Ménagé et Julien Odoul, ont pour mission de sélectionner et auditionner des candidats. La première commission d'investiture est prévue dès le mois d'octobre. Le RN compte en organiser au moins deux par mois afin de désigner à chaque fois une cinquantaine de candidats. Il faut toutefois rappeler que la dissolution de l'Assemblée est une prérogative exclusive du président de la République. Même si un conseiller de Marine Le Pen a une autre lecture. "La dissolution, c'est nous qui déciderons du moment, avance-t-il, si on se met à renverser un gouvernement tous les trois jours Macron n'aura pas le choix !"
À regarder
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter