Législatives 2024 : sur le terrain, l'image de Jean-Luc Mélenchon pèse sur de nombreux candidats du Nouveau Front populaire
À part dans les bastions de la France insoumise, les candidats du Nouveau Front populaire font souvent l’objet de critiques sur le terrain en raison de l’alliance avec Jean-Luc Mélenchon.
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En 2022, les candidats de la Nupes avaient fait campagne avec le slogan "Mélenchon Premier ministre". Deux ans plus tard, la donne a changé pour les candidats du Nouveau Front populaire. François Ruffin, qui n'est plus très en phase avec Jean-Luc Mélenchon, a mis les pieds dans le plat. Dans Le Courrier picard, l'insoumis explique que lors des opérations de porte-à-porte, "son nom revient, et avec inquiétude". François Ruffin n'est pas le seul à vivre ça. Des candidats du PS n'hésitent pas à qualifier Jean-Luc Mélenchon de "boulet", parce qu'il "fait peur" et racontent qu'un commentaire revient souvent sur le terrain : "Vous n'allez pas mettre Mélenchon Premier ministre ?"
Ce sont surtout les socialistes qui font face à ce phénomène, parce que la campagne des européennes entre Raphaël Gluksmann et LFI a été très rude. Un communiste raconte aussi que dans sa circonscription, il entend de l'hostilité à l'idée de voir Jean-Luc Mélenchon arriver à Matignon. Jordan Bardella ne se prive d'ailleurs pas d'insister sur cette hypothèse, et Gabriel Attal non plus, histoire de dissuader des électeurs sociaux-démocrates de voter pour le Nouveau Front populaire. Mais "globalement, explique un cadre écologiste, on nous remercie pour l'union car tout le monde a bien compris que la gauche sans LFI ne peut pas gagner". Évidemment, le ressenti varie selon les territoires. Jean-Luc Mélenchon passe mieux dans les grandes villes qu'en zone rurale. Et dans les bastions LFI, "c'est la figure de Mélenchon qui mobilise largement", insiste un insoumis d'Île-de-France qui lâche "ici personne ne nous parle de Ruffin !". Quand un autre explique que "le repoussoir ce serait plutôt Glucksmann".
"Jean-Luc Mélenchon a dit lui-même qu'il ne s'imposerait pas"
Pour contrer la crainte que peut susciter Jean-Luc Mélenchon, les candidats ont chacun leur technique. Une écologiste assure faire beaucoup de "pédagogie" : "On est quatre partis et Jean-Luc Mélenchon a dit lui-même qu'il ne s'imposerait pas". Hors LFI, les candidats martèlent d'ailleurs que Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre. Des socialistes tentent aussi de rassurer en rappelant que le PS a 100 candidats de plus qu'en 2022, et LFI 100 de moins, ou qu'il "vaut mieux LFI minoritaire dans une coalition de gauche au pouvoir que Jordan Bardella à Matignon". L'argument du rempart à l'extrême droite est évidemment le plus utilisé. "Cette alliance, c'est un mal nécessaire", résume un élu. Des candidats communistes, eux, prennent le parti de parler des "frigos vides", et mettent en avant le programme sur les hausses de salaires, le retour des services publics... plutôt que de parler tête d'affiche.
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