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Législatives 2024 : Quel sort pour les 24 ministres candidats au lendemain du premier tour ?

Le brief politique Aurélie Herbemont Le samedi à 7h46, 11h48, 13h15, 15h15

Les ministres qui étaient candidats, dont le premier d'entre eux, à ces élections législatives ont connu dimanche soir des sorts divers. Aucun n'a été élu dès le premier tour, mais 11 sont arrivés en tête.

Aurélie Herbemont

Radio France

Publié le 01/07/2024 09:39 Mis à jour le 01/07/2024 10:38

Temps de lecture : 2min

Le Premier ministre Gabriel Attal lors de son discours le soir du premier tour des élections législatives, le 30 juin 2024, à Matignon, à Paris. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Ils étaient 24 membres du gouvernement Attal en compétition pour les élections législatives dimanche 30 juin. Ils sont 11 à être arrivés en tête du premier tour, surtout ceux qui se présentent en région parisienne : de Gabriel Attal (Hauts-de-Seine) à Aurore Bergé (Yvelines) en passant par Olivia Grégoire (Paris). Gérald Darmanin vire aussi en tête à 36% des voix dans son fief du Nord, même si le ministre de l'Intérieur est talonné par le Rassemblement national.

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Des ministres sont aussi arrivés en deuxième position. D'abord, il y a ceux qui sont arrivés juste derrière le RN : Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture) dans le Loir-et-Cher, Guillaume Kasbarian (ministre du logement) en Eure-et-Loir ou Frédéric Valletoux (ministre de la Santé), un proche d'Édouard Philippe, en Seine-et-Marne. Mais certains de leurs collègues sont bien plus loin et auront fort à faire dimanche prochain : Agnès Pannier-Runacher a 16 points de retard sur l'extrême droite dans le Pas-de-Calais, Franck Riester est 10 points derrière le RN en Seine-et-Marne.

Derrière la gauche ou en troisième position

Quelques ministres ont aussi été devancés par la gauche, c'est le cas de l'ancien patron d'En Marche Stanislas Guérini, qui a 10 points de retard sur la candidate du Nouveau Front populaire à Paris. La ministre MoDem chargée de la Famille Sarah El Haïry sera en triangulaire en Loire-Atlantique, face à la gauche et avec un RN arrivé troisième.

Quant à l'ancienne Première ministre, Élisabeth Borne, elle aussi est arrivée deuxième derrière le Rassemblement national. La gauche va essayer de la "sauver" en retirant son candidat arrivé en troisième position.

Cinq ministres sont arrivés troisièmes. Marie Guévenoux en Essonne, la ministre des Outremers se retire pour faire barrage à l'extrême droite. Idem pour la secrétaire d'État à la Ville Sabrina Agresti-Roubache à Marseille. Trois autres ministres sont sur la dernière marche du podium et n'ont pas encore dit si elles se maintenaient ou pas dans les triangulaires possibles au second tour : Fadila Khattabi en Côte d'Or, Dominique Faure en Haute-Garonne et Patricia Miralles dans l'Hérault.