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Le brief politique. François Hollande reconnaît ses erreurs pour mieux attaquer la droite

Le brief politique Anne-Laure Dagnet Le samedi à 7h46, 11h48, 13h15, 15h15

Dans une interview à l'Obs, le président revient sur les réformes qui ont fracturé sa majorité : la déchéance de nationalité et la loi travail. Mais il affirme aussi que ce serait pire avec la droite.

franceinfo

Radio France

Publié le 11/10/2016 08:44

Temps de lecture : 2min

François Hollande lors d'une visite du centre logistique Sarenza, le 10 octobre 2016 à Réau (Seine-et-Marne). (YOAN VALAT/POOL / EPA POOL)

François Hollande fait son mea culpa dans une interview à l’Obs, à paraître jeudi 13 octobre. Le président revient sur toutes les réformes qu’il a essayé de mener à bien, certaines ont, selon lui, choqué ou ont été mal comprises.

Démontrer qu'avec la droite ce serait pire

François Hollande évoque le traité européen, qu’il aurait dû, estime-t-il, renégocier en arrivant au pouvoir. Mais aussi le pacte de responsabilité et deux lois emblématiques qui ont fracturé sa majorité : la déchéance de nationalité et la loi travail.

Dans cet entretien, le chef de l'État pose aussi les jalons d’une suite possible. En gros, il tente de démontrer qu’avec la droite ça serait pire notamment en matière d’économie : 35 heures supprimées, postes de fonctionnaires en moins et retraite rabotée.

#2017 L'interview mea culpa de François Hollande https://t.co/u9ZIhZdfbk
— franceinfo (@franceinfo) 11 octobre 2016

À suivre aujourd’hui

Le deuxième meeting de "diagnostic" d’Emmanuel Macron ce soir au Mans. Nicolas Sarkozy sera en Haute-Savoie et François Hollande à Strasbourg, au conseil de l’Europe.

La note du brief

C’est un 7/20 pour Jean Christophe Cambadélis, pour son sens de la récupération. À tous ceux qui le trouvent "chiant", Alain Juppé réplique qu’il les "emmerde", il l’a dit dans un documentaire. Et voilà ce qu’en conclut le patron du PS : "D'un certain point de vue, on peut se demander s'il a les nerfs pour pouvoir aborder cette tâche immense, dans le moment que nous traversons." Est-ce qu’Alain Juppé a les nerfs pour être président ? Un peu léger comme angle d’attaque. On a connu Jean Christophe Cambadélis plus inspiré.