Européennes : les "marcheurs" appellent Emmanuel Macron à la rescousse
La République en marche et le Rassemblement national sont toujours au coude à coude, à trois semaines des élections européennes. Pour ses partisans, le président de la République est le seul capable de les amener à la victoire.
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"Tout son entourage le presse", confie un membre de la direction de La République en marche. "Il est indispensable de remettre la figure tutélaire du président au cœur de la campagne", estime ce marcheur de la première heure, pas tendre avec Nathalie Loiseau et ses colistiers : "Personne ne connaît la liste Renaissance, il faut que ce soit la liste Macron." Le message passé au gouvernement a été clair : "Les européennes, il n'y a plus que ça qui compte !" Le chef de l’Etat va donc lui aussi monter en première ligne. Car au-delà du résultat du 26 mai, c'est le quinquennat qui est en jeu. "Si on n’arrive pas en tête, tout sera bloqué pendant deux ans et demi" : voilà ce que l’on redoute en Macronie.
Comme Marine Le Pen pour le RN, c'est donc bien Emmanuel Macron qui va mener campagne, mais sous quelle forme ? Le président va s'afficher sur les tracts et les affiches. Pourquoi pas un grand meeting, peut-être celui prévu samedi 11 mai à Strasbourg, capitale européenne ? Le directeur de campagne Stéphane Séjourné s'interroge encore ("peut-être pas le bon format") mais assure que tout sera calé dans les prochains jours.
La phrase du jour
Signée Jean-Luc Mélenchon, invité dimanche du 20H de TF1. Le leader de la France Insoumise revient avec ses mots sur le référendum de 2005 pour la Constitution européenne : "Nous sommes le pays qui a voté "non" et à qui les dirigeants ont dit 'On a bien reçu le message, c'est oui' ! Et donc depuis ce viol de 2005, tout va de guingois." La France Insoumise défend une renégociation en profondeur des traités européens.
La note du brief
La note du jour est une note du soutien qui fait du bien à Raphaël Glucksmann. Ce soutien, c'est celui de Christiane Taubira. L'ancienne garde des Sceaux avait roulé pour Benoît Hamon lors de la dernière présidentielle, mais là, c'est la liste Place Publique / Parti socialiste qui a sa préférence. Elle participera à un meeting à Rouen le 15 mai, avec Raphaël Glucksmann et le Premier secrétaire du PS Olivier Faure. Soutien qui fait du bien, car les poids lourds ne se pressent pas côté socialiste, alors que la liste Envie d'Europe n’est pas certaine d'atteindre le 5% le 26 mai... François Hollande n'a d’ailleurs toujours pas fait connaître son choix.
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