Candidature d'Emmanuel Macron à la présidentielle : ses soutiens à la recherche de "signaux faibles"
La majorité est en ébullition en attendant la déclaration de candidature d’Emmanuel Macron. A défaut d’être dans la confidence, les soutiens du chef de l’Etat guettent les signaux faibles.
Sur la date précise de la déclaration de candidature, très peu de gens seront dans la boucle. A priori : Brigitte Macron - la Première dame -, Clément Léonarduzzi, conseiller spécial du président, et Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Elysée. "Plus, ça veut dire qu’il y aura des fuites" explique un historique de la Macronie. "Et puis c’est très instinctif" une déclaration de candidature, nous dit-on.
Ne pas lâcher de date, ça permet de ne rien figer. De se ménager de la souplesse. Les soutiens d’Emmanuel Macron se tiennent donc prêts, sans visibilité aucune, et sont quasi contraints de lire dans le marc de café pour trouver le moindre début d’indice.
Et que ce soit clair : il n’y aura pas de note écrite qui dise "Attention c’est demain." : "Comme ça parle trop , ça sortira forcément.” Astuce livrée par des ministres : les agendas. A ce stade, tout le monde s’organise à peu près comme il veut. Des déplacements sont prévus jusque vendredi prochain, y compris pour le Premier ministre. "Quand la déclaration de candidature se précisera, on verra des rendez-vous débranchés", explique un membre du gouvernement.
Un mini-remaniement à venir ?
Il y a aussi des dates dont le président ne peut s’affranchir. Vous entendez beaucoup parler du Salon de l’Agriculture qui ouvre ses portes le 26 février. Mais 48h avant, un autre rendez-vous, passé inaperçu, peut aussi précipiter les choses. Ce mercredi, le Sénat auditionne Jacqueline Gourault, proposée par l’Elysée pour intégrer le Conseil Constitutionnel.
Si les sénateurs valident sa nomination, Jacqueline Gourault devra quitter le gouvernement et être remplacée. Sera-t-elle la seule à partir ? Faut-il sortir d’autres ministres pour qu’ils intègrent un dispositif de campagne, tel Gabriel Attal, par exemple, comme porte-parole ? L’Elysée dit aujourd’hui que “tout le monde a vocation à rester au gouvernement, sans exclure l’idée de deux, trois ajustements si besoin.” Ca aussi, ça fait partie des signaux faibles scrutés pour identifier le moment où le président sortira du bois.
À regarder
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
-
La taxe Zucman exclue du prochain budget
-
Un ancien président en prison, une première
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter