Un fonctionnaire sur cinq prêt à faire plus d'heures pour augmenter ses revenus, selon une étude
Les salariés de la fonction publique sont un peu moins nombreux que les salariés du privé à souhaiter travailler plus pour gagner plus, d'après une étude publiée par la Direction générale de l'administration et de la fonction publique (DGAFP).
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L'étude de la Direction générale de l'administration et de la fonction publique (DGAFP) montre que les agents du secteur public sont un peu moins nombreux que les salariés du privé à souhaiter travailler plus, à hauteur de 20% contre 23%. Il existe également d'importantes différences, au sein même de la fonction publique. En effet, les agents des collectivités territoriales sont 27% à vouloir travailler plus, nettement plus nombreux que les fonctionnaires d'État, qui ne sont que 16%.
Cette différence peut s'expliquer par le fait que les salaires dans les collectivités sont en moyenne plus bas que dans la fonction publique d’État. Du côté des agents hospitaliers, ils ne sont que 17% à être prêts à travailler plus chaque semaine. Enfin, 5% seulement des fonctionnaires souhaitent, à l'inverse, réduire leur temps de travail, quitte à être moins rémunérés.
Une réforme dans les tuyaux
La publication de cette étude intervient à quelques mois d'une réforme de la fonction publique, qui vise justement à revoir la rémunération des agents. Le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini doit présenter au second semestre, ses mesures qui visent, selon lui, à "mieux rémunérer ceux qui se décarcassent pour assurer nos services publics".
Cela signifie que le gouvernement veut élargir concrètement les possibilités de récompenser financièrement les plus méritants et cette proposition ne plaît pas du tout aux syndicats. Pour eux, il faut arrêter d’encourager les rémunérations individuelles, car cela casse les collectifs d’équipe et met une mauvaise ambiance.
Le gouvernement souhaite également développer la semaine de quatre jours, comme la redit le Premier ministre, Gabriel Attal, sur TF1 le 27 mars. Il va multiplier les expérimentations à la rentrée dans la fonction publique, une manière, selon lui, de répondre aux attentes des agents, d’attirer des talents, mais aussi de les fidéliser, puisque selon l'enquête de la DGAFP, un agent public sur sept aimerait changer d’emploi.
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