Tourisme : pourquoi les prix des billets flambent (encore et toujours) dans le secteur aérien
Celles et ceux qui prennent l’avion, pour les vacances ou des raisons professionnelles, s'en aperçoivent : le prix des billets s’envole, quelles que soient les destinations, et ce n'est pas fini.
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Selon la Direction générale de l’aviation civile, la flambée des prix des billets d'avion est loin d'être terminée, tant les facteurs de tension demeurent. Depuis un an, les tarifs depuis la France ne cessent d’augmenter. Si on prend les chiffres de mars, sur un an, le prix des voyages a progressé en moyenne de 24%, toutes destinations confondues. Idem pour le réseau intérieur (+23%). L'Outre-mer est particulièrement frappée (+40%), +55% vers la Martinique très prisée par les touristes.
>> Hausse des prix du transport aérien : comment payer ses billets d'avion moins cher
La hausse des cours du pétrole s'est immédiatement répercutée sur le prix du kérosène que consomment les avions. Il faut savoir que le kérosène représente 45% du prix d'un billet. Le prix des services a également augmenté. L'inflation générale n'épargne aucune compagnie qui répercute la hausse sur la clientèle. Enfin, avec la crise Covid, certaines destinations long-courriers qui étaient desservies par des compagnies à bas coût ont été coupées. Des liaisons que se sont réappropriées les grandes compagnies, reprenant ainsi le monopole des lignes concernées et donc la maîtrise des tarifs.
Les prix vont encore grimper
Les lois du marché vont continuer de s'appliquer. Avec la sortie des confinements et la reprise du trafic voyageur – que ce soit pour le tourisme ou les voyages d’affaires –, la loi de l'offre et de la demande l’emporte : plus de demande se traduit par une hausse des prix. Qui plus est à l’heure du "yield management", cette méthode commerciale qui consiste à faire varier les prix en fonction de la demande et le comportement du consommateur.
Aucune raison pour que les prix baissent à l'avenir à cause également des lourds investissements que les compagnies vont devoir réaliser au nom de la décarbonation. Le cahier des charges de l'aviation civile est drastique sur ce point et les années qui viennent vont peser dans la balance. Voyager plus propre avec des avions moins énergivores, c’est mieux pour la planète, moins bon pour le portefeuille. Incontournable.
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