Mode : les collants Dim vont de nouveau être confectionnés en France
La célèbre marque tricolore annonce la relocalisation de la quasi-totalité de sa production actuellement basée en Allemagne.
/2024/03/04/emmanuel-cugny-65e6021ef3340792811771.png)
/2023/07/20/64b8d30fa987d_000-par8142501.jpg)
C’est la production d’environ 19 millions de paires de collants qui va repasser la frontière. Le site qui employait 90 personnes dans le sud de l’Allemagne vient de fermer et la firme de sous-vêtements Dim Brands International, qui détient Dim mais également Playtex, va rapatrier la production sur le site d’Autun en Saône-et-Loire.
Autun est en effet le berceau historique et la principale unité de Dim qui produit déjà environ 60 millions de paires de collants par an.
Pérenniser Autun
L’objectif est de faire en sorte que plus de 90% des articles de produits chaussants du groupe soient désormais tricotés à Autun, tout simplement pour ramener l’entreprise locale à une profitabilité suffisante et lui assurer une existence pérenne. L'actionnaire précise que le site d’Autun dispose actuellement de capacités non utilisées et qu’il s’agit de le rentabiliser au maximum. De ce fait, la production supplémentaire de collants rapatriée d’Allemagne doit se faire avec plus ou moins les mêmes effectifs. Autun emploie aujourd’hui 600 personnes et une centaine d’intérimaires.
Dim est détenue par Dim Brands International, une entité qui est elle-même propriété d'un fonds d’investissement américain basé en Californie. Le fonds Regent – qui détient pas moins de 500 sociétés dans le monde, dans les domaines de la technologie, l’industrie et les médias, etc. – a racheté de site d’Autun en 2021. Il y a dix ans, avant de connaître plusieurs propriétaires, la société comptait plus de mille salariés, contre 600 aujourd’hui.
Une nouvelle page se tourne
Dim est d'ailleurs un diminutif. Fondée en 1953, l’entreprise était alors une petite société de bonneterie qui fabriquait des bas chics et pas chers commercialisés à l’origine sous la marque les Bas Dimanche. Dim pour dimanche, le jour de la semaine où celles qui le pouvaient se paraient de leurs plus beaux atours dont bas et collants faisaient partie. Devenue symbole du Made in France, Dim se revendique aujourd’hui première marque française de sous-vêtements et entend bien le rester.
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter