Maisons Phénix en liquidation : un millier de salariés menacés et 300 clients dans l'attente
Le groupe français créé dès l’après-guerre est contraint de mettre la clef sous la porte, laissant plus de 1 000 salariés menacés par le chômage.
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C'était un symbole de l’accession à la propriété pendant la période faste des Trente Glorieuses. Plus de cinquante ans après, le groupe Geoxia, propriétaire des Maisons Phenix, est placé en liquidation judiciaire. C’est précisément le cas de quatorze des sociétés qui composent le groupe. Seules trois sites fabriquant les dalles et charpentes métalliques des maisons ont obtenu un sursis grâce à l’intervention de l’État.
À ce jour, Phenix doit terminer 300 maisons en France, ce qui représente trois mois de travail. Les assureurs vont prendre le relais pour le reste des activités, entre le recrutement de la main-d’œuvre pour terminer les travaux, la prise en charge les sur-coûts et les pénalités de retard. Les clients ne devraient donc pas être floués.
Si la liquidation est à effet immédiat, l’État, qui a refusé de renflouer le groupe, a consenti à financer les dernières activités en usine pour permettre de terminer de fabriquer les maisons commandées. Le ministère de l’Économie a également déployé le plan "grands licenciements", qui cible les entreprises de plus de 200 salariés, pour aider les salariés à retrouver un emploi.
Modèle économique obsolète
Créé en 1946, Maisons Phenix s’est développé dans une France en pleine croissance jusqu’au milieu des années 1970 grâce à son modèle d’habitat individuel rapide et peu cher à construire car standardisé. Ossatures des maisons construites en usines et livrées toutes faites sur les chantiers.
Ce mode de construction a montré ses limites, est devenu trop lourd dans un secteur faisant de plus en plus appel à la sous-traitance. Les banques ont commencé à lâcher le groupe dans les années 2000. S’en est suivi la hausse des prix de l’immobilier, la crise sanitaire et la récente flambée du prix des matières premières ont porté le coup de grâce. Sept mois de recherche n’auront pas permis de trouver un repreneur.
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