Le brief éco. EDF s'apprête-t-il à mettre la main sur les activités nucléaires de l'Américain General Electric ?
La question est officiellement sur la table. Les deux groupes confirment avoir entamé des discussions.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2024/03/04/emmanuel-cugny-65e6021ef3340792811771.png)
/2021/09/23/phpavmp0b.jpg)
Cette annonce intervient six ans après le rachat controversé de la branche énergie du français Alstom par l’américain General Electric. Opération soutenue à l’époque par Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie et des Finances de François Hollande. Six ans après, s’il y a accord, les activités nucléaires du groupe américain General Electric pourraient donc revenir dans le giron français. Il s’agirait pour EDF de reprendre la fabrication de turbines à vapeur, baptisées Arabelle, produites à Belfort. Ce sont des turbines très performantes adaptables à tous types de réacteurs nucléaires partout dans le monde.
Les avis sont partagés sur cette opération, à commencer par le patron d’EDF qui doit gérer une dette de 40 milliards d'euros. Jean-Bernard Lévy n’est, semble-t-il, pas convaincu par un tel rapprochement. L’affaire ne peut fonctionner que si l’État passe commande. Il faudrait pour cela que la France lance de nouveaux chantiers EPR, le réacteur nouvelle génération, qui n’a pas bonne presse avec le coûteux retard de la centrale de Flamanville. Côté syndicats, la première préoccupation légitime est celle de la sécurisation des emplois et des compétences.
Une opération stratégique
L’État utiliserait-il EDF comme bras armé d’une opération de politique industrielle ? Le directeur du Centre de géopolitique de l’énergie et des matières premières, l’économiste Patrice Geoffron, apporte des éléments de réflexion. Sur le plan énergétique, dans le contexte de hausse des prix, assurer la filière nucléaire pour éviter à la France de dépendre de l’éolien et du gaz est un vrai sujet pour le prochain président de la République.
Après le clash des sous-marins australiens, l’État a tout intérêt à montrer qu’il est capable de sécuriser ses filières stratégiques. Pourquoi racheter aujourd’hui aux Américains une partie de ce que la France leur a cédé il y a six ans ? Il revient à l’État stratège de répondre et convaincre.
À regarder
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
-
La taxe Zucman exclue du prochain budget
-
Un ancien président en prison, une première
-
Normes : à quand la simplification ?
-
La Terre devient de plus en plus sombre
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
Louis Aliot, vice-président du RN, et les "deux sortes de LR"
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Louvre : cambriolages en série
-
Grues effondrées : tornade meurtrière dans le Val d'Oise
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
-
Églises cambriolées : que deviennent les objets volés ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter