Cet article date de plus de quatre ans.

Le brief éco. Davantage de petits prix sur les TGV avant les vacances et l’arrivée de la concurrence

Le brief éco Emmanuel Cugny Du lundi au vendredi à 6h22 et 11h23

La SNCF est sur tous les fronts pour séduire la clientèle à l’heure de la reprise. Après la relance des trains de nuit, la compagnie ferroviaire entend jouer sur les tarifs.

Emmanuel Cugny

Radio France

Publié le 31/05/2021 09:10

Temps de lecture : 1min

Des passagers se dirigent vers un TGV, gare de Lyon à Paris, le 3 août 2020. Photo d'illustration. (BERTRAND GUAY / AFP)

À la veille des grandes migrations estivales, la SNCF doit présenter mardi 1er juin une nouvelle grille tarifaire pour ses TGV. La stratégie est celle des petits prix jusqu’à la date de départ, une grille moins chère et plus simple. Dans un entretien au Journal Du Dimanche, le PDG de la SNCF explique qu’il veut doubler le nombre de voyageurs en dix ans et assurer 20% des déplacements en France contre 10% aujourd’hui.

Jean-Pierre Farandou veut redonner au rail son caractère populaire. Comment ? En créant des espaces différenciés à bord des wagons avec plusieurs ambiances de voyage selon que l’on se déplace en famille, à titre privé ou pour raison professionnelle. L’ambition est également de faire un effort sur les interconnexions qui permettent de se déplacer de porte à porte.

L’objectif est d’acheminer le client de son point de départ jusqu’à sa destination finale – son lieu de villégiature ou son travail – et non plus le lâcher sur le quai de gare une fois le train arrivé. Une application unique doit voir le jour d’ici la fin de l’année pour permettre au voyageur de s’informer et acheter son voyage de bout en bout. C’est l’intermodalité qui passera par le recours aux cars, vélos, plus de facilités en termes de parking pour les voitures, etc.

Stratégie de long terme

La SNCF envoie clairement le message à la veille de l’ouverture de certaines lignes régionales à la concurrence dès cet automne. Sans parler de l’aspect écologique. Argument de taille pour Jean-Pierre Farandou : un TGV pollue 50 fois moins qu’une voiture et 80 fois moins qu’un avion. L’occasion également de nous sensibiliser, nous voyageurs, face à nos responsabilités environnementales.