Le brief éco. Confinement : l’Etat dépense sans compter pour soutenir l’économie
Réduire de moitié l’impact du confinement sur l’économie par rapport à la première vague. C’est l’objectif du gouvernement. Les nouvelles mesures ont été détaillées jeudi par le Premier ministre Jean Castex et le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.
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L’urgence absolue est de permettre notamment aux 200 000 commerces qui vont être obligés de fermer de tenir "quoi qu'il en coûte". D’abord, le fonds de solidarité pour les entreprises mis en place lors du premier confinement va être réactivé et élargi aux sociétés qui comptent jusqu'à 50 salariés.
Toutes entreprises et commerces qui seront fermés par décision administrative pourront recevoir une indemnisation allant jusqu’à 10 000 euros. Les structures qui restent ouvertes mais qui enregistrent une baisse d'activité de 50% bénéficieront de 1 500 euros par mois. L’accès aux PGE (prêt garanti par l’État) va être prolongé de six mois jusqu’en juin 2021 et le remboursement pourra être différé jusqu'à deux ans. Bercy a négocié avec les banques des taux préférentiels ne dépassant pas 1 à 2,5%.
Par ailleurs, et c’était une demande très forte des professionnels incapables de payer leurs loyers, les bailleurs de fonds (les propriétaires des murs) obtiendront un crédit d’impôt (une aide fiscale) s’ils acceptent de s’asseoir sur un mois de loyer qui leur est dû entre octobre et décembre.
Un soutien de 15 milliards d'euros par mois
Ce nouveau train de mesures coûtera quinze milliards d’euros par mois. Outre le soutien du chômage partiel et les exonérations de cotisations sociales, six milliards seront débloqués pour alimenter le fonds de solidarité des entreprises en difficulté. Six milliards par mois, soit le total de la somme mise sur la table depuis le confinement du mois de mars. Cette somme va donc devenir mensuelle.
L’État a décidé de rouler sans compter et de ne plus stigmatiser les entreprises en difficulté. Ces dernières ne seront plus fichées à la Banque de France. C’était l’angoisse des petits patrons : figurer dans la liste noire de la banque centrale, la dernière des humiliations coupant parfois à vie l’accès au crédit. Finie l’opprobre, en plus de l'argent dépensé. Il faut entretenir le moral des troupes, la confiance tout simplement.
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