Le brief éco. Brexit : les incertitudes internationales dopent les cours de l’or
Les perspectives d’un Brexit dur suscitent des inquiétudes chez les investisseurs. Conséquence : les cours de l’or ont atteint leur plus haut depuis six mois
Les cours de l’or repartent à la hausse. Ils viennent d’atteindre leur plus haut depuis six mois. Une hausse sans doute dûe à la perspective de vivre un Brexit dur. Il pourrait paraître inconvenant de parler du prix de l’or en pleine crise sociale en France. Ce qui est intéressant, c’est justement de comprendre le mécanisme et d’en tirer d’éventuelles conclusions. Si vous voulez acheter une once d'or (environ 31 grammes d'or), il vous faut débourser actuellement 1 095 euros. Pour le lingot d'un kilo, il vous en coûtera donc un peu plus de 35 000 euros. Depuis le mois de septembre, le prix du métal jaune a grimpé de plus de 8%. Malgré les hauts et les bas, il vient de signer sa meilleure année depuis la crise de 2010.
Les perspectives du Brexit, aussi difficiles soient-elles, n'expliquent pas tout. Traditionnellement, l’or est une valeur refuge. Il a la cote quand l’actualité est anxiogène. En ce moment, il s’en donne à cœur joie. Il y a également les tensions géopolitiques internationales, les relations commerciales ultra tendues entre les Etats-Unis et la Chine ; les marchés financiers qui sont instables pour les mêmes raisons ; les différentes situations budgétaires en Europe (notamment en Italie), les crises sociales… sans parler des sérieux flottements qui ne sont pas de nature à rassurer sur l’évolution du moteur économique américain. Et il n’y a pas que l’or : nous voyons en ce moment s’envoler le cours d’autres métaux précieux comme le palladium, métal rare utilisé dans les smartphones et les voitures notamment.
Investir dans l’or n’est pas rémunérateur
L’or ne travaille pas, il dort, il rassure. Pour celles et ceux qui en ont les moyens, il permet de diversifier ses placements mais n'est pas rémunérateur comme d’autres produits d’épargne. Non seulement il ne rapporte rien mais, en plus, ne sert pas à financer l'investissement des entreprises. Enfin, il coûte cher en conservation. Les frais de garde s'élèvent à environ 2%, voire plus, par an. Quant à la revente, elle est taxée et la fiscalité n'est pas légère : le choix doit se faire entre une taxe forfaitaire de 10,5% sur le bien vendu, ou une taxation de 30% sur la plus-value réalisée lors de la vente. Donc refuge et rassurant. En réalité, la valeur de l'or reflète l'angoisse des sociétés modernes. Autant dire qu'il n'a pas fini d'avoir la cote en ce XXIe siècle.
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