La surtaxe sur les entreprises ne sera pas reconduite en 2026
La surtaxe exceptionnelle prévue dans le budget 2025 sur les grandes entreprises ne sera pas prolongée en 2026. Le ministre de l’Économie et des Finances, Éric Lombard, s‘y engage.
C'était prévu et Éric Lombard, ministre de l'Économie et des Finances le confirme dans un entretien accordé au journal Le Parisien-Aujourd’hui en France dans son édition de dimanche 2 mars. Cette surtaxe imposée aux sociétés qui réalisent plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires n’aura finalement vécu qu’une année. L’impôt en question s’appliquera donc uniquement sur la base des exercices comptables 2024 et 2025.
À l’origine, cette mesure décidée sous le gouvernement Barnier avait été mise en place pour participer au comblement du déficit des comptes publics. La ficelle était trop facile et ignorait son aspect punitif : trop d’impôts tuent l’impôt, trop d’impôts poussent les entreprises à aller voir ailleurs. Inutile d’alourdir le fardeau fiscal des grandes entreprises françaises capables de se délocaliser rapidement dans d’autres pays qui créent un appel d’air.
La décision de Matignon, fortement appuyée – pour ne pas dire inspirée – par le ministre de l’Économie, Éric Lombard, n’est pas étrangère au contexte international de violente concurrence commerciale avec, en fond de décor, l'offensive de Donald Trump. Les finances publiques sont aux abois, certes, mais est-ce aux entreprises privées, aussi profitables soient-elles parce que bien gérées, de boucher les trous ? Non. Les logiques établies sont en train de changer. La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, l’affirme dans La Tribune Dimanche du 2 mars : "le choix autour duquel nous bâtirons le prochain budget est celui de la croissance de nos entreprises".
Un message envoyé aux marchés financiers
C’est d’abord un message lancé aux entrepreneurs. On vous a demandé un effort fiscal pour aider les comptes publics… maintenant, on vous entend : stop au matraquage. Et puis, ce message intervient 48 heures après la note sur la dette française rendue par l’agence S&P. Pas de dégradation, mais une mise sous perspective négative. Autrement dit, si l’État français continue de dépenser en mettant à mal la compétitivité des entreprises qui créent la richesse et l'emploi, la prochaine note sera sévère, et la France sera sanctionnée sur la scène internationale avec une dette très probablement plus chère à rembourser.
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