Acheter un bien immobilier avec des cryptomonnaies est désormais possible
Une première vente immobilière est en cours entre deux résidents français. Une opération rendue possible par la banque française Delubac & Cie qui permet de convertir les jetons digitaux en euros.
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Certains en rêvaient, une première banque le permet. Acheter intégralement ou finaliser l’acquisition d’un appartement ou d’une maison avec du bitcoin plutôt que l’euro est désormais possible avec la banque française Delubac et Cie. C'est pratique pour celles et ceux qui ont risqué d’investir leurs économies en monnaie électronique.
Jusqu’à présent une telle transaction était impossible. Delubac et Cie permet de convertir les jetons digitaux en euros. L’établissement dispose du statut officiel nécessaire pour le faire, une autorisation délivrée par les autorités financières et monétaires. C’est ce que l’on appelle le "PSAN", pour Prestataire sur actifs numériques.
Une première vente immobilière est en cours. Elle a lieu entre deux résidents français : d’un côté l’acheteur qui souhaite payer une partie du bien en cryptos et le reste en euros ; de l’autre, un vendeur qui souhaite intégrer ce type d’actif spéculatif à son patrimoine plutôt que de la monnaie traditionnelle. L’opération est réalisée en partie en ethereum ou ether – la deuxième cryptomonnaie après le bitcoin – pour une valeur totale du bien d’environ un million d’euros.
Bientôt des cryptos comme garantie d'emprunt ?
Mais la valeur des cryptomonnaies, comme le bitcoin, est susceptible de subir d’importantes variations. Pourtant ce n'est pas un problème dans ce genre d’opération immobilière, car tout est prévu. La banque Delubac a mis en place un mécanisme qui permet de faire face à la volatilité des cours. On peut ainsi tenir compte des variations qui interviendraient entre le prix fixé et le prix final payé. Concrètement, pour se prémunir contre une éventuelle baisse du jeton numérique entre le versement et la réalisation de l’opération, l’acheteur du bien verse en crypto une contre-valeur en euros. À la fin de la transaction, s’il y a un reliquat en cryptos, il sera reversé à l’acquéreur du bien.
À suivre donc, car ce premier cas pourrait servir d’exemple. D’autant plus que la fiscalité est identique à une opération traditionnelle en euros, il n’y a pas de taxes supplémentaires. Reste à savoir si les cryptos seront un jour acceptées en garantie d’emprunt pour obtenir un prêt immobilier bancaire. Un produit baptisé "crédit lombard crypto" pourrait le permettre. Il n’attend plus qu’un décret d’application.
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