Un nouvel indice de mesure de la qualité de l'air
La pollution de l’air s’est améliorée depuis 20 ans. Pourtant, une nouvelle méthode de calcul entre en vigueur à partir de vendredi. Elle veut mieux rendre compte de la pollution de fond et donc nous aurons plus souvent des indices qualifiés de mauvais.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2025/10/07/anne-laure-barral-68e4d93a24869859998905.png)
/2021/01/01/phpuqca8x.jpg)
Il faut être assez expert pour lire et comprendre les cartes, les données de mesure de la qualité de l'air sur les différents sites des associations de mesure de la qualité de l'air (ASQAA). À partir du 1er janvier, l'indice de pollution de l’air Atmo France va changer pour devenir plus clair, plus accessible pour le grand public. Il aura six niveaux (au lieu de trois), de bon à extrêmement mauvais.
Les modélisations permettront de le trouver aussi pour de petites communes et pas seulement pour les grandes villes de plus de 100 000 habitants. Enfin grande nouveauté : il intégrera la pollution aux particules fines de moins de 2,5 micromètres, celles qui passent les alvéoles des poumons et pénètrent dans le sang. Elle était jusqu'à présent relevée par certains capteurs mais pas forcément retranscrite dans l’indice.
Il n'y a pas que ce changement qui va avoir des conséquences sur le nouvel indice. Les seuils pour qualifier l'air de bon ou mauvais seront abaissés au niveau des seuils européens, qui sont plus protecteurs de la santé que ceux fixés par la France jusqu’à présent. De plus, il ne fera plus de distinction entre les particules, les oxydes d’azote ou l’ozone : il prendra le polluant qui a le plus mauvais niveau pour déterminer l'indice.
Un indice beaucoup plus souvent mauvais
Ces changements, en particulier l'intégration des PM2,5, vont entraîner un indice plus fréquemment mauvais qu'aujourd'hui. Atmo a fait le calcul sur les années 2015-2017, quand Paris n’a que dix jours par an avec un indice mauvais, dans ce nouveau calcul ce sera 83. Rennes en avait zéro et passera à 19, Marseille va passer de 5 à 89, Lyon de 14 à 108.
Pourtant, le bilan publié mercredi 16 septembre par le ministère montre qu’en 20 ans la pollution de l'air a baissé, même si elle reste au-dessus des seuils pour certains polluants comme ceux issus des moteurs diesel. Mais l’idée est de mieux se rendre compte de la pollution de fond, celle qui provoque 48 000 décès prématurés par an selon Santé Publique France, et pas seulement celle qu’il y a au moment des pics.
À regarder
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter