La médaille du jour. Hommage à Bruce Grobbelaar et à ses "spaghetti legs"
La première demi-finale entre Liverpool et l'AS Rome, mardi soir, en Ligue des champions n'est pas sans rappeler le match entre les deux équipes en 1984. À cette occasion, le gardien de but de Liverpool, Bruce Grobbelaar, avait fait de nombreuses facéties.
Bruce Grobbelaar et ses "spaghetti legs" dont nous allons forcément entendre parler, mardi 24 avril, avec la Ligue des champions de football et la première demi-finale entre Liverpool et l'AS Rome. Le gardien de but du Zimbabwe et de Liverpool dans les années 1980 est en effet celui qui a fait déjouer Rome lors de la finale de Coupe d'Europe en 1984 avec une séance de tirs au but restée dans les annales. Finale qui se déroule au Stadio Olimpico à Rome. Un partout après prolongation : place donc aux tirs au but et c'est là que s'écrit la légende du gardien de Liverpool.
On voit Bruce Grobbelaar, la petite moustache bien taillée, look à l’ancienne, tirer la langue à ses adversaires, les mains sur les oreilles comme un gamin. On le voit aussi mordre les filets juste avant le tir de l'Italien Bruno Conti. Résultat : le ballon file au-dessus de la cage.
Puis arrive le 4e tireur italien, Francesco Graziani. Et là, nouvelles facéties incroyables de Grobbelaar qui se met sur sa ligne de but à avoir les jambes qui flagellent comme s’il était épuisé, à bout, d'où l'expression de "spaghetti legs". La suite ? Graziani manque à son tour complètement son pénalty et Liverpool décroche la Coupe d'Europe.
Grobbelaar, un clown, mais un grand goal
Quant à Grobbelaar, il est revenu de nombreuses fois sur ce geste : "Je me suis dit qu'on était à Rome, où le plat national est les spaghetti, donc j'ai fait les spaghetti legs", répète-t-il toujours aujourd’hui, à l’âge de 60 ans. L'histoire est plus tragique pour Rome, devenu le premier club à perdre une finale de Coupe d’Europe à domicile. Depuis, le club n'a plus jamais disputé de finale européenne tandis que son capitaine de l’époque, Agostino di Bartolomei, ne s'en est jamais remis. Il s'est suicidé dix ans jour pour jour après cette finale perdue.
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