La boîte à outils de l'emploi. Le recrutement participatif donne un coup de jeune au bon vieux piston
Tout l'été, on passe en revue les nouveautés en matière de recrutement et de recherche d'emploi. Ce lundi le recrutement participatif, ou comment internet et les réseaux sociaux ont donné un coup de jeune au bon vieux piston.
Internet et les réseaux sociaux ont donné un coup de jeune au bon vieux piston. On appelle ça le recrutement participatif. Recommander un ami pour le poste qui s'ouvre dans son entreprise n'a rien de nouveau. Tout le monde y gagne : l'entreprise a confiance puisque c'est vous qui recommandez le candidat. Vous-même, car vous allez travailler avec quelqu'un qui vous sera reconnaissant. Et le nouvel entrant parce qu'il bénéficie déjà d'un soutien dans la boîte : vous. Sauf que les réseaux sociaux et les plateformes sont passés par là. Désormais on parle de recrutement participatif. Et les plateformes qui l'organisent sont légion : Myjobcompany, le leader et pionnier français, Keycoopt ou encore Coop-Time. Ces sites ont organisé la pratique : ils permettent désormais de vous rétribuer de façon transparente si vous dénichez la perle rare.
La cooptation 2.0
Une entreprise paye pour publier une annonce sur l'un de ces sites. Le site la diffuse à ses "coopteurs". Myjobcompany en revendique 100 000. Cooptime 20 000. L'annonce leur est transmise par mail. Ils alertent leur propre réseau et ils font remonter au site les candidatures les plus intéressantes. Ils deviennent de véritables chasseurs de tête amateurs. Un groupe de professionnels du site fait le tri et communique les meilleurs CV à l'entreprise.
Efficacité réelle
Cela marche bien parce que désormais, grâce à des réseaux professionnels comme Linkedin ou Viadéo, chacun est à la tête d'un gros réseau souvent inexploité. Comme on a des trésors dans ses placards avec lesquels on se décide un beau jour de faire un peu d'argent. Chez Myjobcompany c'est 50 euros si le candidat recommandé passe un entretien, 500 euros s'il est recruté à un salaire inférieur à 50 000 euros et 1 000 euros au-delà. Une entreprise comme Leboncoin a fait de ce système son principal canal de recrutement.
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