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Laurent Wauquiez : "Sur les heures supplémentaires François Hollande a menti, sciemment"

L’invité de 8h15 Du lundi au vendredi à 8h15

Laurent Wauquiez, député UMP de la Haute-Loire, maire du Puy-en-Velay, ancien ministre chargé des Affaires européennes, était l'invité de France Info ce matin. Selon lui François Hollande fait l'inverse de ce qu'il avait promis sur les heures supplémentaires.

Célyne Baÿt-Darcourt

Radio France

Publié le 18/07/2012 06:36 Mis à jour le 08/05/2014 01:47

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Laurent Wauquiez est "très remonté " sur la question de la défiscalisation les heures suplémentaires. L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy déclare que dans ce dossier "François Hollande a menti, sciemment ". "Il a pendant toute la campagne dit qu'il ne toucherait pas à l'exonération sociale pour les entreprises de moins de 20 salariés ", a-t-il expliqué.

"Les salariés des entreprises de moins de 20 paieront dorénavant des cotisations sociales sur leurs heures supplémentaires ", poursuit-il. "La loi qui nous est soumise est exactement l'inverse de ce qui a été dit pendant la campagne, on nous avait dit que seules les entreprises paieraient l'addition, 90% de la facture tombe en fait sur les salariés ". "Ce n'est pas un bouclier fiscal, c'est un boulet fiscal ", conclut le député UMP de la Haute-Loire.

"François Fillon est capable de rassembler notre famille"

Concernant une éventuelle hausse de la CSG, Laurent Wauquiez juge cela "criminel ". Sur le débat sur la fin de vie, il pense que "ce n'est peut-être pas la priorité du pays ".

L'ancien ministre, soutien de François Fillon, est également revenu sur la guerre des chefs pour la présidence de l'UMP. "La force de François Fillon c'est qu'il est capable de rassembler notre famille politique : il a à la fois un discours du gaullisme social, il est très ferme avec un discours républicain clair sur les questions d'immigration et de sécurité, il a toujours défendu la place des classes moyennes, et c'est également quelqu'un qui a eu le courage de dire très tôt que la sortie de la France du déficit ne passe pas par des impôts supplémentaires, mais par des efforts sur la dépense ".