Karine Berger : "La gauche peut faire bouger les lignes économiques"
Invitée de France Info vendredi matin, Karine Berger, députée socialiste des Hautes-Alpes, a évoqué la réforme bancaire présentée mercredi en Conseil des ministres et qualifiée d'ores et déjà de réforme à minima. Elle est également revenue sur les remous au PS et au gouvernement et sur la politique de François Hollande jugée trop à droite.
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C'était une promesse de campagne de François Hollande. L'une
des plus fortes. "Mon seul adversaire, c'est le monde de la finance ",
avait-il lancé au Bourget, en janvier dernier.
La réforme bancaire était censée
séparer les activités des banques utiles à l'investissement et à l'emploi de
leurs opérations spéculatives. Pourtant, le projet de loi présenté mercredi
obligera les banques à isoler seulement leurs activités dites pour
comptes propres et non pas celui de ses clients.
Réforme à minima ? Non,
répond Karine Berger. "C'est absolument clé. On fait bien une
séparation. Quand les banques voudront faire des activités de spéculation,
elles ne pourront pas utiliser leur argent pour financer ces activités. La loi
qu'on va discuter répond à deux engagements : on ne va pas laisser les banques refaire des bêtises comme
en 2008 et on protège le dépôt des épargnants ", explique-t-elle.
"On ne va pas laisser les banques refaire des bêtises comme en 2008" (Karine Berger)
La députée des Hautes-Alpes est revenue ensuite sur le
dossier Florange et la position critiquée du ministre du Redressement
productif, Arnaud Montebourg. "Tout le monde a joué un rôle indispensable.
Arnaud Montebourg a joué de tout son poids. Il n'a pas été suivi (sur la nationalisation)
mais a joué un rôle clé dans l'accord obtenu par Jean-Marc Ayrault. Le Premier
ministre a voulu et obtenu un changement de position du responsable d'ArcelorMittal ",
estime-t-elle. "Il y a la question dont l'État doit peser sur l'économie
et les entreprises. Il n'est pas impossible qu'il y ait des débats. Mais le
message est : la gauche peut faire bouger les lignes économiques ",
a-t-elle expliqué.
Sur les remous au sein du PS et le rapprochement de certains
responsables socialistes du Parti Communiste, Karine Berger explique que "le
PS a une vraie histoire de capacité à discuter. On continue à faire vivre cette
diversité ."
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