Investissements: Hamon salue la fin d'une certaine impuissance
Invité de France Info ce mardi matin, le ministre délégué à l'économie sociale et solidaire est revenu sur le projet de loi sur la consommation présenté la semaine dernière. Il a applaudi le plan d'investissements annoncé ce lundi par le président de la République. Et s'est réjoui de ce qu'il considère comme un "changement de doctrine" de Bruxelles sur les déficits.
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"C'est un plan d'investissements qui court à partir de
maintenant jusqu'à dans dix ans et qui privilégie des secteurs dans lesquels il
faut être bon, dans le domaine de la santé, du numérique, de la transition
énergétique..." a expliqué* Benoît Hamon. "Il faut prendre la mesure du temps. Nous avons hérité d'un
pays qui est un pays en ruines. Les difficultés sont là mais on n'est pas obligé
de perdre la mémoire de ce qui a été fait* ".
De la même façon qu'il approuve le plan d'investissements présenté par François Hollande, il refuse de polémiquer sur le désengagement de l'Etat d'un certain nombre d'entreprises publiques : "Si aujourd'hui on cède 1% ou 2% d'une société, sans remettre
en cause ni l'influence de l'Etat au conseil d'administration, sans privatiser,
sachant que cet argent va aller à de l'investissement, servir la stratégie d'un
état pilote et stratège, on retrouve une capacité d'intervention qu'on avait perdue..."
Mais "si c'était de la privatisation, je me serais exprimé " a-t-il aussitôt ajouté.
Une politique qui "n'est plus le jouet des marchés
financiers", de "moins en moins"
Benoît Hamon qui applaudit le nouveau délai de deux ans laissé à la France pour arriver aux 3% de déficit : "Il suffit de lire la presse allemande du lundi pour constater une émotion vis à vis de la décision de la Commission européenne en matière de rythme de consolidation budgétaire. La France a enregistré une authentique victoire politique. C'est un changement de doctrine. Je suis très content".
"Changement de doctrine " en Europe et relance des investissements en France, "c'est exactement le contraire d'une politique libérale" ajoute ce ministre visiblement heureux :"C'est une politique qui prépare l'avenir. Et qui ne fait de l'économie européenne le jouet des marchés
financiers. C'était le cas avant. Ça ne l'est plus. Ou de moins en moins..."
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