Cet article date de plus de treize ans.

Commission de déontologie : "Une approche non partisane" (Bachelot)

L’invité de 8h15 Du lundi au vendredi à 8h15

Lionel Jospin a installé mercredi la commission qu'il préside sur la rénovation et la déontologie de la vie politique française. Elle doit rendre début novembre des propositions sur l'organisation de la présidentielle et des législatives, la parité, le statut pénal du chef de l'Etat ou encore la prévention des conflits d'intérêts. Parmi les 13 membres de cette commission, l'autre personnalité politique est Roselyne Bachelot, ancienne ministre UMP, invitée de France Info.

Célyne Baÿt-Darcourt

Radio France

Publié le 26/07/2012 06:53 Mis à jour le 09/05/2014 21:41

Temps de lecture : 1min

> Vidéo disponible dans quelques minutes¨

"C'est François Hollande qui décidera de laisser nos travaux sur l'étagère ou de s'en servir. Il a pris des engagements. Il y a d'ailleurs des sujets qui ne sont pas des sujets gauche-droite, comme une dose de proportionnelle aux législatives [...] Un sujet sur lequel on peut avoir une approche technique, citoyenne et non pas partisane", explique Roselyne Bachelot.

"La modernisation de la vie politique se fait en continu", poursuit l'ancienne ministre du gouvernement Fillon, avant d'insister sur "le bilan tout à fait remarquable" de Nicolas Sarkozy dans ce domaine. Citant notamment "la QPC, une grande avancée démocratique, ou les droits nouveaux donnés à l'opposition au Parlement."

À feu et à sang

Roselyne Bachelot s'est attiré les foudres de la droite il y a quelques semaines, à la sortie de son livre — très critique sur la campagne "droitière" de Nicolas Sarkozy — intitulé À feu et à sang . "On fait l'impasse sur le fait que c'est un livre d'affection, de tendresse et de respect pour le président de la République Nicolas Sarkozy. Oui je n'étais pas d'accord avec certaines des options de cette courte campagne. Je l'ai néanmoins faite avec la plus grande loyauté à ses côtés, j'ai été l'un des ministres les plus actifs. Mais là aussi cette marge de liberté doit s'exprimer", explique Roselyne Bachelot.
"L'histoire jugera", conclut l'ancienne ministre UMP, qui dit avoir des nouvelles de Nicolas Sarkozy à travers ce qu'en disent les médias.

S'agissant enfin de son avenir professionnel, Roselyne Bachelot évoque "des projets dans les médias qui devraient se concrétiser en septembre".