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Benoist Apparu : "Une révolution à l’UMP...pour contrer le FN"

L’invité de 8h15 Du lundi au vendredi à 8h15

Benoist Apparu, député-maire UMP de Châlons-en-Champagne, était l’invité de Jean Leymarie à 8h15 sur France Info. L’ancien ministre du logement s’est exprimé sur l’affaire Bygmalion. "Il faut une révolution à l’UMP", mais d’abord pour "répondre au Front national".

Jean Leymarie

Radio France

Publié le 27/05/2014 07:17 Mis à jour le 28/05/2014 12:55

Temps de lecture : 1min

(Benoist Apparu député UMP, invité de France Info © France Info)

A quelques minutes de l’ouverture du bureau politique de l’UMP, l’ancien ministre du logement est convaincu que son parti ne vacille pas :

"Heureusement que le parti peut survivre à ce qui peut se passer pour ses dirigeants."

Jean-François Copé doit-il rester le patron ?

"En tout cas, il doit se passer quelque chose, on ne peut pas continuer avec la même gouvernance. M on souhait c’est qu’il y ait une révolution à l’UMP".

La "révolution " pour autant ne vise pas les chefs et l’affaire Bygmalion. Pour le député de la Marne, l’essentiel, c’est ce qui s’est passé dimanche soir, autrement dit le score du Front national.

"Nous devons nous interroger sur notre ligne stratégique et nos alliances."

Sur l’affaire Bygmalion, le maire UMP de Châlons-en-Champagne estime que les militants doivent être dégoûtés :

"Ils découvrent des facturations, oui, il va falloir que Jean-François Copé s’explique lourdement devant le bureau politique et devant les Français aussi. Et chacun en tirera les conclusions."

Benoist Apparu finit par concéder

"On ne peut avoir un Jean-François Copé à la tête du parti, qui soit le seul à avoir les pouvoirs."

A propos de Nicolas Sarkozy et de la campagne présidentielle de 2012, en filigrane du dossier Bygmalion, l’élu de la Marne regarde du côté du Conseil Constitutionnel.

"Le Conseil Constitutionnel et la commission nationale des comptes de campagne se sont prononcés, ils ont vu un dépassement de 500.000 euros et ils n’auraient pas vu 12 millions d’euros ! Il y a un truc qui m’échappe !"