Trains à hydrogène : "Alstom est complètement prêt", selon son PDG, Henri Poupart-Lafarge
La SNCF veut commander rapidement à Alstom une quinzaine de trains à hydrogène, moins polluants que les trains diesel. Le PDG du constructeur, Henri Poupart-Lafarge, se dit prêt à accélérer.
Les trains à hydrogène vont-ils remplacer les trains diesel ? La SNCF souhaite en commander rapidement une quinzaine au groupe Alstom. Le PDG d’Alstom, Henri Poupart-Lafarge, se déclare "complètement prêt".
Concrètement, "les premiers trains seront disponibles en 2021 ou 2022". Alstom se dit prêt à fournir "une quarantaine ou une cinquantaine de trains par an", et "à monter en puissance progressivement".
Des trains à hydrogène fabriqués en France
Le patron d’Alstom explique que "le centre de compétence mondial pour l’hydrogène est à Tarbes. Même le train que nous avons fourni à l’Allemagne a sa propulsion conçue et fabriquée à Tarbes, en France. Quant aux voitures elles-mêmes, elles seront fabriquées à Reichshoffen (près de Strasbourg, NDLR), qui est notre centre de compétence pour les trains régionaux".
La SNCF veut voir disparaître tous les trains diesel en 2035 – il y en a encore un millier. "C’est tout à fait réaliste", selon Henri Poupart-Lafarge.
Bataille franco-espagnole pour les futurs trains Intercités
Cet été, Alstom a enregistré plusieurs commandes importantes, dont douze nouveaux TGV pour la SNCF, pour plus de 300 millions d’euros. Mais d’après la lettre spécialisée Mobilettre, le Français va perdre, en revanche, un marché essentiel : les nouveaux trains Corail Paris-Clermont et Paris-Toulouse – un budget de 800 millions d’euros. La production de ces nouveaux trains serait attribuée au concurrent espagnol d’Alstom, le groupe CAF.
"La décision n’est pas prise et nous sommes confiants", affirme Henri Poupart-Lafarge, qui défend la candidature de son groupe : "Alstom, c’est 10 000 personnes en France (…) Je suis un peu choqué par la campagne de désinformation en cours. On nous écrit que la commande est promise à notre concurrent espagnol. Mais de quel droit ?"
Henri Poupart-Lafarge va plus loin : "Notre concurrent espagnol emploie cent personnes en France (…) Personne ne peut croire qu’une telle commande puisse être faite dans un atelier de cent personnes. C’est une plaisanterie !"
À regarder
-
Tempête Benjamin : des rafales de vent jusqu'à 161 km/h en Seine-Maritime
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter