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Restauration collective : "L’activité réaccélère", selon Denis Machuel, directeur général de Sodexo

L'invité éco Jean Leymarie Le vendredi à 17h46 et 22h46

Le groupe, qui emploie 470 000 salariés dans le monde, constate une hausse de l’activité, mais celle-ci n’est pas revenue, pour l’instant "à un niveau normal".

franceinfo, Jean Leymarie

Radio France

Publié le 04/09/2020 19:51 Mis à jour le 04/09/2020 20:35

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Denis Machuel, directeur général de la Sodexo, le 4 septembre 2020. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

La pandémie bouscule aussi les habitudes dans les cantines scolaires et les restaurants d’entreprise. Invité éco de franceinfo, Denis Machuel, le directeur général de Sodexo, constate que "l’activité réaccélère", sans retrouver son niveau antérieur : "il y a une nouvelle normalité à construire".

Les élèves sont-ils retournés à la cantine ? Il est trop tôt pour le dire précisément, selon Denis Machuel, qui voit néanmoins "un taux de fréquentation des écoliers à hauteur de 90%" : "Nous restons optimistes sur un retour d’un volume important" d’élèves. Dans les entreprises, le télétravail a aussi une incidence sur la fréquentation des sites de Sodexo : "Nous pensons qu’en France nous serons probablement à 25% de télétravail." Le groupe veut notamment accompagner cette évolution en développant les cartes restaurants.

Une perte de chiffre d'affaires autour de 3 milliards d'euros en 2020

En 2019, Sodexo a enregistré un chiffre d’affaires de 22 milliards. Denis Machuel estime que cette année, ce sera 3 milliards de moins. L'entreprise va-t-elle supprimer des emplois ? "Il est trop tôt pour le dire, répond son directeur général. Il y a encore beaucoup de paramètres inconnus. Nous essayons de créer les conditions de la confiance pour la reprise. Nous allons utiliser toutes les solutions possibles pour préserver l’emploi."

Le plan de relance présenté cette semaine prévoit un développement accru des circuits courts dans les cantines. Mais est-ce compatible avec des prix bas ? "Il est possible d’être compétitif avec une offre bio et locale, affirme Denis Machuel. Un circuit court peut être compétitif sur ses coûts logistiques, par exemple."