Cet article date de plus de huit ans.

L'interview éco. Pascal Montredon (Confédération des buralistes) : "Le paquet neutre nous inquiète"

L'invité éco Jean Leymarie Le vendredi à 17h46 et 22h46

Pascal Montredon, président de la Confédération des buralistes, est l'invité de l'interview éco avec Jean Leymarie.

franceinfo, Jean Leymarie

Radio France

Publié le 02/11/2016 20:35 Mis à jour le 03/11/2016 14:45

Temps de lecture : 1min

Pascal Montredon, président de la Confédération des buralistes, le 2 novembre 2016 à la Maison de la Radio. (FRANCEINFO)

À partir du 1er janvier 2017, les buralistes ne vendront plus que des paquets neutres. Le prix du paquet de cigarettes doit également augmenter. Ces nouvelles mesures interrogent les buralistes sur l'avenir de leur métier. Elles feront partie des discussions de leur congrès annuel qui se tient à Paris, jeudi 3 et vendredi 4 novembre.

La loi est passée. Nous allons appliquer la loi, même si nous sommes inquiets

Pascal Montredon, président de la Confédération des buralistes
franceinfo, 2 novembre 2016

"Derrière le paquet neutre, c'est l'organisation du buraliste qui doit changer", a réagi sur franceinfo Pascal Montredon, président de la Confédération des buralistes de France. "On va avoir une multiplication des risques d'erreurs. On risque de se retrouver à devoir doubler le temps de travail pour faire la même chose. C'est une vraie difficulté dans notre gestion au quotidien."

Moins de tabac, plus d'offres

Pascal Montredon précise que les buralistes sont d'accord pour accompagner la prévention, comme le "moi(s) sans tabac". "Mais chaque fois que l'on prend des décisions qui impactent le quotidien du buraliste, il y a danger. Ce n'est pas en faisant disparaitre les buralistes que l'on va résoudre le problème du tabagisme."

"Nous savons qu'à terme nous vendrons moins de tabac qu'actuellement", reconnait-il. Les buralistes discutent actuellement avec le gouvernement sur un contrat d'avenir. Ils souhaitent "être de moins en moins tributaires de l'activité tabac et de plus en plus présents sur des produits de diversification. Mais il faut du temps, de la visibilité et un accompagnement."