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"Gilets jaunes" : une centaine de grandes surfaces bloquées, selon la Fédération du commerce

L'invité éco Jean Leymarie Le vendredi à 17h46 et 22h46

Le mouvement des gilets jaunes continue, et les blocages aussi. Selon la Fédération du commerce et de la distribution, une centaine de grandes surfaces sont inaccessibles. Jacques Creyssel, président de la FCD, demande l’intervention des forces de l’ordre.

franceinfo, Jean Leymarie

Radio France

Publié le 23/11/2018 20:06 Mis à jour le 23/11/2018 20:09

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Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du Commerce et de la Distribution, invité sur franceinfo. (FRANCEINFO)

Une semaine après le début de leur mouvement, des "gilets jaunes" continuent à bloquer des grandes surfaces. De quoi inquiéter Jacques Creyssel, président de la Fédération du commerce et de la distribution, invité de L’interview éco, vendredi 23 novembre. Selon lui, une centaine de magasins ainsi qu’une vingtaine de dépôts et entrepôts sont bloqués ou inaccessibles. "Ça ne peut pas durer longtemps !" lance-t-il, ajoutant : "Il faut absolument que les forces de l’ordre interviennent quand c’est nécessaire (…) La liberté de manifester est un droit, mais la liberté de circuler et la liberté de commercer sont également des droits. Nous demandons simplement que nos clients et nos salariés puissent accéder librement à nos magasins."

Jacques Creyssel redoute surtout ce nouveau week-end de mobilisation : "Nous craignons que l’effet catastrophique du week-end dernier se reproduise. Le week-end du 17 novembre, c’était un tiers de ventes en moins, des centaines de magasins fermés", rappelle-t-il.

"25% des Français sont dans le rouge à la fin de chaque mois"

"Le problème du pouvoir d’achat est majeur", constate par ailleurs Jacques Creyssel : "Nous avons dans nos magasins 30% des clients qui font leurs courses à un euro près. 25% des Français sont dans le rouge à la fin de chaque mois (…) Nous connaissons ces difficultés. Mais les moyens utilisés, le fait de bloquer des magasins, c’est mauvais pour la croissance, c’est mauvais pour l’emploi et donc ce sera mauvais pour le pouvoir d’achat."