Manat, dans la vieille ville de Perpignan, entre Catalogne et Japon
Nous partons à Perpignan. Et pour dénicher une adresse avec un bon rapport qualité prix, Bernard Thomasson a demandé à un chef étoilé.
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Christophe Comes est un enfant du pays. Après avoir travaillé dans plusieurs maisons de prestige à Paris, il est revenu chez lui, à Perpignan, à 27 ans. C’était en 2000, à La Galinette, où il a obtenu une étoile Michelin.
"Très heureux d'être en centre-ville de Perpignan. Quel plaisir d'offrir à déguster nos produits maraîchers directement dans l'assiette. Cela change tout. Une autre bonne adresse pour bien manger, c'est chez mon ami Marc Meya et sa femme Yuka."
Christophe Comesà franceinfo
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Car c’est la force de Christophe Comes : cultiver lui-même ses fruits et légumes. Ce qui lui a valu l’an dernier l’étoile verte Michelin.
Direction donc la vieille ville, dans une ruelle entre le Castillet el la cathédrale, à la rencontre de Marc Meya, le patron de Manat.
"Manat, c'est un hommage à ma grand-mère. Cela signifie en catalan une mesure alimentaire avec la main. Ici, on mange des bonnes choses, on refuse d'entrer dans la case fusion, mais on veut rendre hommage à nos deux cultures, catalane et japonaise. Par exemple, en mettant une farce de boudin dans des gyozas grillés."
Marc Meyaà franceinfo
Une main que l’on retrouve dessinée sur la vitre de l’entrée, tenant une gerbe d’herbes et de fleurs. À côté on peut lire : "Nous travaillons avec des producteurs locaux pour vous proposer tous les jours 10 assiettes entre 10 et 20 euros à partager."
La spécificité de Manat, ce sont ses saveurs japonaises. Une volonté de marier habilement les deux cultures. Yuka apporte, elle aussi, sa touche en cuisine et en salle. Un choc pour elle, on l’imagine, de quitter Tokyo pour venir s’installer à Perpignan.
Manat, à découvrir à Perpignan, où se trouve aussi la table étoilée La Galinette.
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