"Mercredi" saison 2 : les petits secrets de la famille Addams

Dans cette deuxième saison, Tim Burton continue d'explorer ses obsessions macabres et la série nous emmène dans une montagne russe d'émotions adolescentes pleines de loups-garous, de zombies, de sortilèges et de mets plus ou moins succulents.

Article rédigé par Laurent Valière
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La famille Addams au grand complet : Joonas Suotamo, Luis Guzmán, Catherine Zeta-Jones, Jenna Ortega, Isaac Ordonez. (NETFLIX)
La famille Addams au grand complet : Joonas Suotamo, Luis Guzmán, Catherine Zeta-Jones, Jenna Ortega, Isaac Ordonez. (NETFLIX)

Mercredi est la cadette de la famille Addams, cette célèbre famille macabre. Elle entre pour la deuxième année au Nevermore Institute. Cela donne pour Mercredi une deuxième saison riche en loups-garous et lourde en secrets de famille.

Dans cette saison, dont les derniers épisodes sont sortis… évidemment mercredi sur Netflix, la jeune fille impassible, misanthrope, se met à vouloir sauver son amie coturne dont elle a visualisé une mort certaine.

Série pour les ados

Problème, Mercredi a perdu quelques-uns de ses pouvoirs. Son frère aîné, désormais à la fac, a déterré un zombie qui prend d’impressionnantes proportions. Sa mère s’implique plus que jamais dans la vie de l’école. Et une jeune fille complètement fan d’elle la suit partout. Ajoutez un nouveau directeur d’institut excentrique, des amourettes compliquées – notamment avec un garçon qui se transforme en loup-garou – et vous obtenez la parfaite série pour ados, digne d’une montagne russe.

À chaque épisode, une nouvelle plongée dans un univers différent : la fête des morts mexicaine, un club de boy-scouts, une fête d’inauguration vénitienne. Au détour, on découvrira quelques secrets de familles comme l’histoire de la "chose", cette main qui accompagne Mercredi et lui en donne de sacrés coups… de main.

L'univers de Tim Burton

À côté des batailles de monstres sous la pleine lune, l’humour reste présent, avec ces sandwiches au rat qu’avale le père de façon goulue, et ces allusions à l’actualité.

Tim Burton a réalisé la moitié des épisodes et nous gratifie de son univers baroque : on reconnaît ses obsessions comme les poupées mal cousues (L’étrange Noël de Monsieur Jack), ou encore les histoires de personnes à nouveau entières (Sweeney Todd).

Petite préférence pour l’épisode 6 lorsque (sans spolier) Mercredi se met à sourire. Voilà qui fait du bien à la comédienne, sinon si figée, de pouvoir soudain s’habiller de couleurs affriolantes.

Mercredi, 8 épisodes pour la rentrée des classes à découvrir sur Netflix.

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