"Les Sentinelles", de la bande dessinée à la série télévisée
Guillaume Lemans adapte cette histoire de supersoldats durant la Première guerre mondiale. Il y ajoute une touche d'espionnage et de fantastique.
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Dans cette énorme tuerie que fut la guerre 1914-1918, des soldats français ont perdu un bras ou une jambe, ils ont parfois failli perdre la vie. Une unité très particulière de l’armée française les repère et, après une savante et douloureuse opération, les rend à la vie en les dotant de pouvoirs surhumains.
Superhéros de la Première guerre mondiale
Les Sentinelles étaient une bande dessinée à succès, signée Xavier Dorison. Pour l’adapter en série, Guillaume Lemans déploie les gros moyens : scènes de guerres dans les tranchées, garnisons et hôpitaux secrets, ennemis allemands dotés de haute technologie, médiums et traîtres français à la solde des Allemands. La femme de l’une des sentinelles, qui a du mal à croire à la mort de son mari, mène l’enquête.
Il est rare qu’une série française mélange superhéros et Première guerre mondiale. C’est ce qui a plu à Guillaume Lemans : "C'est une série sur la guerre, mais c'était aussi une série sur la science-fiction. On parle de Poilus de 14 et, en même temps, on amène un récit de genre très inspiré de séries américaines qui sont des séries que j'adore."
Le fantastique en plus
La série s’écarte un peu de la bande dessinée, Guillaume Lemans s'en défend :"La BD est un récit de guerre et nous, on a davantage parce qu'on a aussi un récit d'espionnage. On a mis du Paris des temps modernes, ce Paris de la Belle époque. Moi, j'avais très envie qu'il y ait du fantastique, qui n'est pas dans la bande dessinée, avec des médiums, de la parascience, des télé kinésistes et un rapport à des récits fantastiques de la littérature française que j'avais envie de mélanger."
Du coup, la mayonnaise ne prend pas complètement. Néanmoins, Les Sentinelles reste une proposition vraiment originale de Canal+, à découvrir à partir de lundi soir.
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