"Duster" : quand J.J. Abrams fait rugir les années 1970

J.J. Abrams, le créateur de "Lost" signe "Duster", une nouvelle série située dans les années 1970, qui fleure bon Quentin Tarantino et Starsky et Hutch.

Article rédigé par Laurent Valière
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Rachel Hilson et Josh Holloway dans la série "Duster". (MAX)
Rachel Hilson et Josh Holloway dans la série "Duster". (MAX)

Une série sexy et violente à la Quentin Tarantino, c’est le nouveau pari de J.J. Abrams, le créateur de Lost. Comme son titre l’indique, Duster mord la poussière (du mot dust en anglais). C’est l’histoire d’un chauffeur de la mafia, aux longs cheveux blonds, qui se réveille chaque jour avec une jolie fille nue différente dans son lit. Le voilà qui se retrouve à faire équipe avec une enquêtrice noire aux cheveux crépus, envoyée dans une petite ville raciste du fin fond de l’Amérique comme une punition du FBI.

Un rôle écrit sur mesure

Les têtes explosent et les voitures rugissent dans ce drôle de ménage à deux, face à une mafia locale particulièrement violente. Josh Holloway, le Sawyer de Lost, incarne le chauffeur à la Starsky et Hutch. Il s’occupe aussi avec amour de sa nièce après l’assassinat de son frère.

Ce rôle-là, J.J. Abrams l’a écrit sur mesure pour Josh Holloway, comme l’a expliqué l'acteur il y a quelques jours au festival Canneséries. "Il m'a appelé et m'a dit : N'accepte aucun autre travail, j'écris une série pour toi ! Il a juste précisé que j'y serais un homme de main de la mafia en 1972."

La poussière comme une obsession

Josh Holloway raconte aussi comme l’idée de Duster est venue à J.J. Abrams. "Il m'a dit avoir eu une étrange obsession avec une scène qui tournait dans sa tête depuis 20 ans : une cabine téléphonique au milieu du désert au milieu de nulle part. On entend le téléphone sonner, sonner. Et puis le grondement d'un énorme moteur et une voiture qui arrive. Quelque chose qui glisse et la poussière qui se répand partout, sur la cabine téléphonique. Quelqu'un saute de la voiture et s'empare du téléphone. Et il m'a dit : c'était toi !"

Ajoutez la musique d’Elvis, le son de la blaxploitation, l’année 1972 avec à la fois la peur de la guerre froide et les mouvements pour les droits civiques des afros Américains et vous obtenez une série musclée pour rugir de plaisir, à découvrir sur Max.

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