"Bojack Horseman" : il était une fois le star system à Hollywood

Cet été, Laurent Valière propose chaque dimanche un tour d'horizon des séries qui nous font voyager. Aujourd'hui, le rire un peu grinçant de "Bojack Horseman".

Article rédigé par Laurent Valière
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
La série "Bojack  Horseman", cinq saisons sur Netflix (CAPTURE D'ECRAN)
La série "Bojack Horseman", cinq saisons sur Netflix (CAPTURE D'ECRAN)

Bojack Horseman est un acteur au chômage qui a la grosse tête. Il vit sur les hauteurs de Hollywood dans une villa magnifique, passe son temps à revoir les épisodes de la sitcom qui l'a rendu populaire dix ans auparavant et dont il connaît les répliques par cœur.
 
Misanthrope et désagréable, il veut rebondir et son agente, une femme avec une tête de chat rose, lui propose d'écrire ses mémoires. Tout le monde ou presque a des têtes d’animaux dans cette série qui est un dessin animé. Bojack a celle d’un cheval, et il évolue dans un univers graphique simplifié qui fait penser à South Park, avec le même humour trash.

Une satire de Hollywood

La série est interdite aux moins de 16 ans car elle parle de sexe, de drogue montre du sang et ne lésine pas sur la représentation de la mort ou les prises d'alcool. Une satire réjouissante de Hollywood, avec des références à "Jurj Clooners", "Lernernerner Di'Capricorn" et "Quentin Tarantulino". 

La série est de prime abord comique, autour de la mauvaise humeur chronique du cheval, son incompréhension du monde. Mais elle se révèle également profonde sur la santé mentale, sur des maladies comme le cancer et l'état dépressif de son personnage principal. Une série fulgurante qui monte en puissance au fur et à mesure des épisodes. Cinq saisons à découvrir sur Netflix.

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