"Bienvenue à Schitt's Creek", le fou rire assuré

Cet été, Laurent Valière propose chaque samedi un tour d'horizon des séries réjouissantes. À commencer par "Bienvenue à Schitt's Creek", série canadienne.

Article rédigé par Laurent Valière
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La famille Rose perquisitionnée. (NETFLIX)
La famille Rose perquisitionnée. (NETFLIX)

Et si les Kardashian n’avaient plus d’argent ? C’est le pitch de cette hilarante série : Bienvenue à Schitt’s creek.

Prenez une famille d’ultra-privilégiés américains qui s’ébrouent dans le luxe et qui, du jour au lendemain, doivent déménager dans un motel minable d'une petite ville achetée par le père une bouchée de pain que le fisc n’a pas confisquée. Ils tombent de haut.

La famille tombe de haut

Le père Johnny Rose était un magnat de la vidéo. À Schitt’s Creek, il est rabroué par tous les habitants. Sa femme actrice de soap opera noie sa tristesse dans l’alcool. Elle est vulgaire à souhait et sans limite.

Les deux enfants gâtés aussi tombent de l’armoire. Non seulement, il y a une fuite dans les deux chambres mitoyennes qu’ils occupent. Mais le fils au tempérament artistique doit travailler dans une épicerie pour pouvoir continuer à acheter ses crèmes parisiennes sur internet.

La série canadienne a connu 6 saisons jubilatoires autour de la critique des ultra-riches. Elle tombe juste, souligne combien la richesse excessive corrompt, rend les personnages égoïstes, pathétiques ou ridicules. Autant d’occasions pour le spectateur de rire de leurs malheurs. ​Une série familiale aussi, puisqu’elle raconte l’histoire d’une renaissance : le père qui redécouvre ses enfants.

Auteurs et acteurs

Les auteurs de Schitt’s Creek incarnent le père et le fils. Eugene Levy jouait le père d’un des ados dans American Pie. Son fils Dan Levy s’est inspiré d’une histoire vraie : dans les années 1980, Kim Basinger avait perdu des plumes en achetant un petit village pour faire ses tournages.

Schitt’s creek, une série à découvrir, et pour rire, sur Netflix.

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