Jean-Marc Ayrault : toujours là...
Depuis qu'il a été nommé à Matignon, Jean-Marc Ayrault subit les rumeurs sur son éventuel remplacement. De Manuel Valls à Claude Bartolone, les prétendants à sa succession sont nombreux. Et pourtant, depuis 18 mois, il tient bon. Et en présentant ses vœux à la presse ce lundi soir, il peut se sentir conforté à Matignon en ce début d'année.
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Ses rivaux
ne désarment pas. Leurs bons amis l'assurent : ce soir, Jean-Marc Ayrault présente
ses vœux à la presse pour la troisième et dernière fois. C'est d'ailleurs
ce matin que l'un de ses potentiels successeurs, Claude Bartolone, se voit
accorder les flatteuses pages d'ouverture du quotidien Libération. Mais, depuis
20 mois qu'il réside à Matignon, le Premier ministre en a vu d'autres. A peine avait-il
été nommé, qu'un certain Jérôme Cahuzac était supposé lui voler la vedette. Ce fut
ensuite le tour de Manuel Valls, puis de Claude Bartolone, d'apparaître mieux
armés que lui pour le poste. A en croire ses contempteurs.
Pourquoi cette défiance vis-à-vis de Jean-Marc
Ayrault ?
Il n'a pas
le profil classique du Premier ministre. Un Premier
ministre, ou un ministre, normalement constitué, c'est un responsable politique
qui pense à la marche suivante. Or il est
difficile d'imaginer Jean-Marc Ayrault se préparant pour l'Elysée. Du coup, les
observateurs en déduisent qu'il n'a pas d'ambition, donc pas d'autorité, donc
pas de légitimité. En réalité,
la principale difficulté de Jean-Marc Ayrault, c'est qu'il ressemble trop à François
Hollande. Il apparaît plus complice du président, que complémentaire. C'est
inhabituel, et cela déconcerte.
Et est-ce que cela peut durer encore longtemps ?
Pendant tout
le début de son quinquennat, à chaque fois que ces rumeurs de remaniement lui
parvenaient, François Hollande répondait la même chose : on change de Premier
ministre quand on change de politique. Or, aujourd'hui,
depuis le 31 décembre dernier, François Hollande assume une " évolution "
de sa politique (il récuse le terme de virage ou tournant). Le chef de
l'Etat s'assume social-démocrate, sans pour autant avoir changé de Premier
ministre. Social-démocrate,
Jean-Marc Ayrault admet l'être depuis longtemps. Il serait
logique de penser que le Premier ministre a été conforté par l'accélération présidentielle. Or, cette
conclusion n'apparaît pas dans les commentaires politiques, Jean-Marc Ayrault ne
l'a soufflée à personne.
Il se
contente d'être là, et d'y rester. Peut-être encore longtemps.
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