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Édito
Assises de l'économie de la mer : Emmanuel Macron n'a pas fini d'écoper !
Non au "défaitisme", place à "l’optimisme lucide", ce sont les mots du chef de l'État qui a assuré mardi qu’il ne changerait pas de "cap" malgré les "orages".
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Le Capitaine courage tenant bon la barre dans la tempête. C’est un grand classique en politique, l’image est même un peu éculée, mais visiblement, le président de la République piaffait de la ressortir. Le cadre s’y prêtait : les Assises de l'économie de la mer réunies à Nantes et une assemblée de pêcheurs. À défaut d’originalité, Emmanuel Macron a longuement filé la métaphore marine : "On vient des fleuves et on va à la mer, au grand large, c’est ça l’Histoire de France !", a déclaré le chef de l'État. Un cri du cœur qui résonne d’abord comme un rappel à l’ordre de ses propres troupes.
Le doute gagne la majorité. Depuis quelques semaines, beaucoup jugent le quinquennat encalminé, sans souffle ni boussole, en panne de réformes. Quels textes importants après le marathon consacré à l’immigration ? Mystère… Les atermoiements du chef de l’État sur certains sujets, par exemple lors de la marche contre l’antisémitisme, ont accru le malaise dans les rangs de la majorité. Dans le même temps, l’extrême droite caracole en tête des sondages pour les élections européennes de juin. Résultat, les supputations sur l’avenir d’Élisabeth Borne reprennent de plus belle, le gouvernement bruisse de rumeurs de remaniement et les poids lourds comme Gérald Darmanin, Bruno Le Maire ou Gabriel Attal sont soupçonnés d’avoir déjà la tête à 2027, donc à l’après-Macron.
Le chef de l’État peut-il reprendre la main ?
Le problème d'Emmanuel Macron c’est qu’il inaugure le statut de chef de l’État ne pouvant pas se représenter. Beaucoup le regardent donc déjà comme un préretraité. Alors, Emmanuel Macron a répété mardi 28 novembre qu’il tiendra le cap "jusqu’au dernier centimètre". Au moment où la conjoncture économique, s’obscurcit, il exhorte ses ministres à plancher sur de nouvelles réformes pour gagner la bataille du plein-emploi. Mais le navire gouvernemental pourrait subir de nouvelles voies d’eau dans les jours qui viennent. Par exemple, si le garde des Sceaux Éric Dupont-Moretti était condamné mardi pour prise illégale d’intérêts par la Cour de Justice de la République. Ou si l’agence de notation Standard and Poors dégrade vendredi la note financière de la France. Bref, le chef de l’État a beau revendiquer "le courage et la volonté des marins" pour traverser les orages et "rentrer au port", il n’a sans doute pas fini d’écoper.
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