Les constructeurs frileux pour baptiser les voitures
Le nom des voitures représente un enjeu crucial pour les constructeurs. La tendance est aujourd'hui à conserver le même nom le plus longtemps possible.
/2016/08/23/pulsar.jpg)
"Installer" un nom, le faire connaître sur le marché automobile, ça prend beaucoup de temps et demande énormément de moyens, de publicité pour arriver à donner une vraie notoriété à ce nom.
Les constructeurs se montrent de plus en plus frileux pour changer l'appellation de leurs voitures. Ils préfèrent capitaliser sur un nom déjà connu, déjà "référencé" dans l'esprit du public. Vous avez des noms qui sont conservés depuis très longtemps au point de devenir des institutions : la Volkswagen Golf – sept générations depuis 40 ans ; la Toyota Corolla, onze générations ou encore la Chevrolet Corvette qui existe depuis 51 ans !
Capitaliser sur des marques déjà connues
Presque tous les constructeurs suivent cette tendance timide ou conservatrice. Les constructeurs qui nous avaient habitué à changer de nom le font de moins en moins. Chez Renault, on en est à la 4e génération de Clio, à la 3e génération de Mégane, de Laguna et de Twingo. Chez Citroën, on parle, maintenant, de C3, de C4, de C5 ; des appellations qui ne
vont pas changer.
Peugeot se met à son tour à jouer la carte du "conservatisme" : la 308 est maintenant la seconde génération de 308 et ce sera ainsi pour toutes les futures Peugeot. Parfois, cette frilosité face à de nouveaux noms a des effets inverses à ceux souhaités, par exemple la Laguna actuelle qui se vend mal.
Laguna, un nom et une mauvaise réputation
Une des causes de son échec, c'est sans doute qu'elle a hérité du nom de sa devancière qui avait beaucoup de problèmes de fiabilité et même si la Laguna actuelle se montre au contraire très fiable, cette image négative lui colle à la peau ; en partie à cause de ce nom, qui n'a pas changé.
Les constructeurs renouent aussi avec des noms du passé. Citroën fait renaître le nom de "DS" parce que ça évoque un passé légendaire, ça ne peut que faire du bien pour la notoriété et pour les ventes. C'est aussi le cas d'Alfa Romeo, avec la Giulietta, un nom qui était utilisé dans les années 1950.
Plus étonnant, Nissan ressuscite le nom de "Pulsar". Pulsar, c'était une Nissan, des années 1970-1980. A l'origine, c'était une vilaine petite voiture sans génie, radicalement sans confort avec un design disgracieux. Mais Nissan décide de renouer avec ce nom.
Là, les raisons marketing ou coup de cœur restent mystérieuses mais si ça peut faire un petit clin d'œil rétro, pourquoi pas ?
À regarder
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter