Jeux vidéo. "A Way Out", simulateur d'engueulades
Hommage au cinéma des années 70 et aux films pénitentiaires. "A Way Out" est une aventure à jouer exclusivement à deux.
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Derrière l'hommage au cinéma des années 70 et aux films pénitentiaires, "A Way Out" propose une expérience rare : une aventure à jouer exclusivement à deux pour s'engueuler en s'évadant.
Les années 70, un établissement pénitentiaire quelque part aux États-Unis
Deux détenus, Vincent Moretti et Léo Caruso, ne se connaissent pas encore et pourtant, c’est eux le duo moteur de A Way Out, à jouer sur PC et consoles pour une trentaine d’euros. Duo moteur car le jeu ne peut se jouer qu’à deux. Que les partenaires soient dans la même pièce ou associés en ligne, c’est à deux que se vit A Way Out.
D’ailleurs, l’écran ne tarde pas à se scinder un deux, un split screen inspiré du cinéma de genre des seventies où les deux prisonniers évoluent. En préambule, le jeu propose de choisir de jouer un de ces deux personnages hauts en couleur : Vincent Moretti, le quadra au sang-froid ou Léo Caruso, le sanguin attachant, deux hommes incarcérés après avoir été piégés par le même homme.
L'échappée belle de Vincent et Léo
Animés par une vengeance commune, Vincent et Léo tentent donc l’échappée belle entre Prison Break et L’Évadé d’Alcatraz. À vous de les aider dans ce récit interactif coopératif en version originale sous-titrée, préservant ainsi les accents prononcés du couple improbable. Dommage que l’affichage des sous-titres soit si ridiculement petit.
Une fois son héros choisi, l'écran se divise donc en deux, à chacun son côté de la télé. Pour s’évader du pénitencier, il faut collaborer lors de mini-jeux peu exigeants mais qui demandent un minimum de chorégraphie. Pendant que l’un démonte les toilettes de sa cellule, l’autre fait le guet. Quand le premier pilote un pickup, le deuxième défouraille à tout-va. Escalader un conduit vertical ? C’est dos contre dos et en rythme que l’on grimpe au bon tempo.
Le scénario de ce jeu de copains n’est malheureusement pas au niveau du décor et de l'ambiance
Comme un film déjà vu mille fois, un scénario comme posé sur des rails. Les productions de son créateur, le libano-suédois Josef Fares, exilé avec son frère en Suède depuis l’âge de 10 ans, traitent souvent du thème de la fraternité. Mais sur l’écran, A Way Out peine à devenir l’ode à l’amitié qu’il rêve de devenir.
La vraie réussite d’A Way Out se passe hors de l’écran, lors de ces prises de bec dans le salon où l’on se reproche d’avoir fait capoter l’évasion, des engueulades comme autant de moments de partage.
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