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Que va changer la radio numérique terrestre ?

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L'objectif a été annoncé aujourd'hui par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel : en 2015, toute la population de France métropolitaine devrait recevoir la radio numérique terrestre. Un processus qui est vivement critiqué par les radios privées. Les explications de Rachid Arhab, qui gère ce dossier au sein du CSA.

Céline Asselot

Radio France

Publié le 10/05/2012 17:09 Mis à jour le 08/05/2014 01:45

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Le calendrier a été rendu public aujourd'hui. Dès la fin de l'année, des radios seront autorisées à émettre en numérique à Paris, Marseille et Nice. D'ici 2013 des appels à candidatures seront lancés pour 20 nouvelles zones, dont Strasbourg et Mulhouse dès juin prochain. Objectif final : une couverture total de la France métropolitaine d'ici 2015.

La radio numérique, destinée à terme à remplacer la band FM, permettra une "meilleure qualité d'écoute" selon Rachid Arhab. Et plus une meilleure couverture : "par exemple aujourd'hui, seuls 70% des Français peuvent recevoir France Info. Et si vous roulez de Lille à Marseille, vous devez changer sans cesse de fréquence pour recevoir la même radio. Avec le numérique, ce ne sera plus le cas."

Pendant plusieurs années, la bande FM et le numérique cohabiteront. La date où la radio analogique disparaîtra n'a pas encore été fixée : "il faut que les Français aient le temps de s'équiper. Pas de panique, ce n'est pas demain !"

Les grandes radios privées ne cachent pas leur scepticisme, estimant notamment que cela coûterait trop cher. "Au contraire, à terme la radio coûtera moins cher grâce au numérique" répond Rachid Arhab. "Diffuser en grandes ondes, ça équivaut à la consommation électrique de 30.000 habitants" .