Marie Portolano, nouvelle présentatrice d’"Infrarouge" sur France 2 : "Avec trois enfants, c’est bien de reprendre le travail en douceur"

La journaliste passée par Canal+ et M6 avait quitté "Télématin" en fin de saison dernière après seulement une année à la présentation.

Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min
La journaliste Marie Portolano, le 26 février 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
La journaliste Marie Portolano, le 26 février 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Je suis très contente d'avoir eu cette opportunité de reprendre le travail un peu en douceur. J'ai quand même trois enfants, donc c'est bien aussi de prendre le temps", confie Marie Portolano, qui reprend les rênes de la présentation d’Infrarouge sur France 2 à partir du mercredi 26 février. La journaliste est restée des années sur Canal+, avant d'animer Le Meilleur pâtissier sur M6 pendant deux ans de 2021 à 2023. Puis elle arrive sur France 2 pour animer Télématin aux côtés de Thomas Sotto pendant un an. "La raison pour laquelle j'ai bougé, c'est parce que j'ai eu des opportunités et donc je les ai saisies", explique-t-elle.

Le concept d'Infrarouge, c'est un documentaire, suivi parfois d'un débat. "Quelle fierté de reprendre cette émission que je regardais en tant que téléspectatrice, avoue Marie Portolano. Parce que je suis fan de documentaires". "Ce qui est intéressant, c'est de creuser le sujet du documentaire. C'est ça qui m'intéresse, c'est poser les questions qu'on se pose en tant que téléspectateur en regardant le documentaire", dit-elle.

La crise agricole au menu de son premier "Infrarouge"

Le thème du magazine du 26 février, c'est la crise agricole, illustrée par les difficultés d'un éleveur de porcs qui est passé au bio et qui est acculé par les dettes, "comme la plupart des éleveurs bio aujourd'hui en France", relève Marie Portolano. "Le réalisateur du documentaire, Éric Guéret, l'a suivi pendant un an pour savoir si justement son exploitation allait survivre ou non", précise-t-elle.

Il y aura un débat après la diffusion du documentaire, mais ce n'est pas toujours le cas. "Il n'y a pas de critères précis, on choisit parfois aussi par envie de développer le sujet. Là, on trouvait que c'était vraiment quelque chose de très actuel, explique la journaliste. Mais on ne peut pas le faire à chaque fois"

D'autres documentaires ?

Marie Portolano est également réalisatrice de documentaires. Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste, diffusé en 2021, sur les violences sexuelles et sexistes dans le monde du journalisme sportif, dont elle a longtemps fait partie, avait fait grand bruit et conduit à la mise à l'écart de Pierre Ménès. Une onde de choc qui ne lui a pas fermé de portes. "Au contraire, dit-elle, aujourd'hui, le documentaire que j'ai co-réalisé avec Guillaume Priou, est un peu ma carte de visite".

Elle a également réalisé un documentaire sur les violences sexuelles et sexistes à l'hôpital, une thématique "déclinable à l'infini". "Les violences sexuelles et sexistes, on en a tout le temps, dans tous les milieux et à tout âge. Donc pourquoi ne pas continuer", conclut la journaliste qui confie réfléchir à l'écriture d'un nouveau documentaire.

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