Le magazine "Time" choisit la France pour sa première édition internationale

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Fondé en 1923, le prestigieux titre américain ne s’est encore jamais décliné hors des États-Unis. C’est le groupe 360BusinessMedia, à l'origine du "Forbes France", qui éditera la version hexagonale sur internet et dans les kiosques.

Célyne Baÿt-Darcourt

Radio France

Publié le 16/06/2025 13:34 Mis à jour le 16/06/2025 13:41

Temps de lecture : 1min

Dominique Busso, directeur général de 360BusinessMedia, le 16 juin 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"La France est un des pays clés en termes de culture, en termes de société. C'est un pays pivot au niveau de l'Europe, donc" les propriétaires de Time "voulaient commencer avec", souligne Dominique Busso, directeur général de 360BusinessMedia. Déjà à l’origine du Forbes France, il éditera une formule française du magazine Time. Le site internet est attendu à partir de l’automne 2025 et une version papier dans les kiosques en décembre.

Contrairement à la version américaine qui est un hebdomadaire, la version française sera un trimestriel. "À la différence du magazine américain, dit-il, ce sera un magazine qui sera beaucoup plus épais, beaucoup plus cossu. Un genre de magazine qu'on pourra garder avec du contenu froid. Pour tout ce qui est l'actualité, on fera ça sur Internet ou sur les réseaux sociaux."

"On va garder l'ADN de la version américaine, on va traduire les belles enquêtes, les bons papiers de fond, les belles interviews et je vais avoir une équipe éditoriale locale qui va faire du contenu local, français, européen."

Dominique Busso, directeur général de 360BusinessMedia
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Des numéros dans les aéroports, les palaces, les premières classes

Lors du lancement du magazine Forbes France, 50 000 exemplaires étaient dans les kiosques et 50 000 avaient été placés dans les aéroports, les classes affaires de taxis, les palaces parisiens, ou encore les premières classes des Thalys. Pour lancer ce "Time" à la française, "on va faire la même chose", assure Dominique Busso.

"Ce qui est important, c'est d'une part que les magazines soient vendus, mais aussi que les magazines soient entre de bonnes mains. Et le fait de faire de la diffusion qualifiée, c’est-à-dire mettre le magazine là où il y a un lectorat qui a une appétence pour ce genre de produit, c'est aussi très important pour les annonceurs", détaille-t-il, expliquant viser les "CSP ++".

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