La grève à France Télévisions mobilise au moins un quart des salariés
L'intersyndicale du groupe audiovisuel avait appelé à une grève de 24h pour protester contre le plan de départs volontaires qui doit aboutir à la suppression de 361 postes. L'appel a été suivi par 25% des salariés selon la direction, autour de 50% selon les syndicats.
Les téléspectateurs ont pu s'en apercevoir : les programmes ont été perturbés sur les chaînes du groupe France Télévisions. Si les perturbations sont restées légères sur France 2, de nombreux JT de France 3 et de France Ô ont été annulés.
L'appel à la grève a été suivi par 25% des salariés selon les chiffres de la direction. Les syndicats eux estiment que 50 à 90% des journalistes ont cessé le travail (35 à 70% chez le personnel technique et administratif). Le SNJ note que la mobilisation a été particulièrement importante dans les rédactions locales de France 3 et de France Ô.
"On travaille sans preneurs de sons"
Plusieurs centaines de grévistes se sont rassemblés pendant l'après-midi devant le ministère de la Culture, où une délégation était reçue. Les raisons de ce mouvement : le plan de départs volontaires. 361 postes de titulaires vont être supprimés, le double si l'on inclut les CDD et les pigistes. "C'est une étape de plus dans la dégradation des conditions de travail et donc de la qualité de nos productions" note un journaliste de France 3 Centre, qui avait fait le déplacement. "On doit travailler sans preneur de sons désormais".
Preneurs de sons et monteurs vont partie des métiers les plus menacés selon les syndicats. Personne ne conteste que France Télévisions doit faire des économies, mais "pas sur le dos des salariés" tempête un représentant syndical.
Rétablir la publicité après 20h ?
"Ce n'est pas le cas" assure Patrice Papet, directeur général chargé des ressources humaines. "Le plan de départs volontaires est une petite contribution dans un ensemble de mesures qui touche les programmes, les coûts de fonctionnements... Les efforts touchent tous les secteurs."
Et pourtant, la solution serait simplen, aux yeux de certains syndicats : rétablir tout simplement la publicité après 20h, histoire de renflouer les caisses. Plusieurs organisations en appellent donc au gouvernement.
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