Julie Gayet incarne Olympe de Gouges dans un téléfilm : "C'est fou qu'il n'y ait eu aucun film sur elle", estime la comédienne
Julie Gayet réalise son premier film "Olympe, une femme dans la Révolution" qui sera diffusé lundi 3 mars sur France 2.
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"C'est fou qu'il n'y ait eu aucun film sur elle", souligne vendredi 28 février, la comédienne Julie Gayet qui passe pour la première fois derrière la caméra. Elle rend hommage avec le téléfilm Olympe, une femme dans la Révolution à la pionnière du féminisme en France, Olympe de Gouges, qui sera diffusé lundi 3 mars sur France 2. Un rôle principal qu'elle incarne dans une fiction qu'elle a, également, co-réalisée.
Femme de lettres, femme politique, auteure de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, Olympe de Gouges a passé sa vie à se battre pour l'égalité entre les sexes. Elle en a payé le prix fort puisqu'elle a fini guillotinée. Julie Gayet, qui est, elle-même, engagée dans ce combat féministe, estime que passer à la réalisation était une "nécessité". D'après elle, Olympe de Gouges est encore trop peu connue. Si elle est étudiée "à présent au lycée en bac français encore cette année, et au collège avec la Révolution française", à son époque ce n'était pas le cas. "On parlait d'une révolution avec des hommes pour des hommes".
"Ça parle aussi de l'enfermement des femmes."
Julie Gayetsur franceinfo
Le téléfilm se focalise sur la dernière année de la vie d'Olympe de Gouges, alors qu'elle est en prison. Un enfermement illustré aussi par la tenue vestimentaire de l'époque : le corset. Un vêtement que la comédienne a porté pendant le tournage. "Je me suis déformé le dos et, à l'époque, elles avaient même les poumons qui se déformaient. Donc j'ai ressenti pendant un mois cet enfermement. C'était important pour moi de pouvoir parler de cet enfermement", insiste-t-elle.
L'hommage rendu pendant les JO de Paris
Lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris 2024, un hommage a d'ailleurs été rendu à Olympe de Gouges. Une statue d'elle est sortie de la Seine. "Thomas Joly nous a fait ce très beau tableau où les statues de femmes, en or, sortaient de la scène. Et la première, c'était Olympe de Gouges, se souvient Julie Gayet. Mais malheureusement, les Français ne la connaissent pas bien".
"Pour cette cérémonie d'ouverture, Thomas Joly a fait ce tableau qu'on appelle sororité. Donc liberté, égalité, fraternité, mais aussi sororité, les sœurs. Et ce nouveau mot, qui est très récent, Olympe de Gouges l'a beaucoup prôné", explique-t-elle. "Elle disait : 'Quand est-ce que les femmes cesseront de s'opposer les unes aux autres et de médire sur leur propre sexe ? Il faut qu'on soit ensemble, qu'on soit solidaire. Et c'est vrai que depuis 2017, les femmes se mettent en collectif, au cinéma, partout dans les médias", note Julie Gayet.
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