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Info médias. Marianne Mairesse, directrice de la rédaction de "Marie-Claire" : "Je continue de croire en la presse écrite, mais seuls les meilleurs resteront"

Info médias Célyne Baÿt-Darcourt Du lundi au vendredi à 9h50 et 16h20

Le mensuel féminin "Marie Claire" lance dans son prochain numéro le mouvement "Indifférence zéro" pour lutter contre le harcèlement en milieu public. Marianne Mairesse, directrice de la rédaction, invitée d'"Info médias" revient également sur la fin du magazine "Ebdo".

franceinfo, Célyne Baÿt-Darcourt

Radio France

Publié le 23/03/2018 11:49

Temps de lecture : 1min

Marianne Mairesse, directrice de la rédaction de "Marie-Claire".  (JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT / RADIO FRANCE) — Marianne Mairesse, directrice de la rédaction de "Marie-Claire". (JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT / RADIO FRANCE)

Marie Claire lance le mouvement "Indifférence zéro" pour lutter contre le harcèlement dans la rue ou dans les transports en commun. Marianne Mairesse, directrice de la rédaction explique comment cela se traduit dans les colonnes du magazine : "Quand on réfléchit à cette situation, on s'aperçoit que les femmes ont intégré le fait que, possiblement, elles vont pouvoir être agressées tous les jours. Si tous on essayait d'être vaillant, vigilant, peut être que cela changerait."

Marianne Mairesse est également revenue sur la fin du magazine Ebdo. Il est très dur de continuer à exister alors que la presse écrite est de moins en moins lue. Marianne Mairesse est bien décidée à se battre : "Il y a un nouveau 'Marie-Claire' qui va sortir début mai. On a voulu retravailler le visuel. Je crois qu'il faut être extrêmement exigeant et que ce sont les meilleurs qui resteront."

Quantitativement, il y aura moins de vente, mais on continuera à exister comme un bel objet intelligent

Marianne Mairesse
sur franceinfo

Selon Marianne Mairesse, "l'espace se raréfie, car on sait tous que les ventes de la presse baissent. Je trouve cela toujours triste, un journal qui s'éteint parce ce qu'on sait combien ça demande de croyances, de travail, de convictions pour toute une équipe". La directrice de la rédaction a "juste une pensée pour eux parce que c'est difficile de monter un magazine, de la construire, de le faire vivre, mais je continue de croire en la presse écrite, comme à 'Marie Claire', ce magazine est quelque chose de fondamental pour notre identité, pour ce que nous représentons, pour notre image. Evidemment que le monde se digitalise, mais je crois que l'espace, qui est un espace particulier aussi pour les femmes de ce temps qui est un temps intime, continuera d'exister."