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Info médias. Emmanuel Kessler : "Public Sénat a essayé d'expliquer à quoi sert le Sénat"

Info médias Célyne Baÿt-Darcourt Du lundi au vendredi à 9h50 et 16h20

Public Sénat a mis en place un dispositif exceptionnel qui reste en place jusqu'à l'élection du président du Sénat, lundi prochain.

franceinfo, Célyne Baÿt-Darcourt

Radio France

Publié le 25/09/2017 20:02 Mis à jour le 25/09/2017 20:02

Temps de lecture : 1min

Emmanuel Kessler, directeur de Public Sénat. (RADIO FRANCE / JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT)

Public Sénat occupe le canal 13 de la TNT. Au lendemain du renouvellement de la moitié des sièges au Sénat, le directeur de la chaîne revient sur franceinfo sur le dispositif exceptionnel mis en place pour couvrir "son" élection.

Emmanuel Kessler, directeur de Public Sénat : "Dimanche, il y a eu plus de 10 heures de direct qui se sont très bien passées. On est dans l'action, dans l'énergie. Il y avait plus de 60 personnes mobilisées toute la journée pour une antenne en continu de 11h30 à 23h30, avec beaucoup de moyens techniques, un plateau exceptionnel dans la salon des conférences du Sénat, là où se concentrent tous les politiques qui sont venus réagir à leur élection ou à leur défaite."

"Il y a eu quand même une leçon politique assez forte lors de ces élections. L'effet Macron a été stoppé au Sénat, estime Emmanuel Kessler. Certes, ça pouvait être anticipé parce que ce sont les conseillers municipaux élus en 2014 qui ont voté et La République en marche n'existait pas. On s'attendait quand même à une poussée, hors ça a été plutôt une regression de la part de LREM, en particulier à cause des annonces très inquiétantes pour les collectivités locales qui ont été celles du gouvernement durant l'été."

Les élections sénatoriales ne sont pas le scrutin le plus suivi par les Français. Qu'importe, pour Emmanuel Kessler : "On rend ça passionnant en étant proches de citoyens, en leur permettant de s'exprimer. Et puis on a essayé de montrer à quoi sert le Sénat."

Les citoyens ont droit à la parole. Public Sénat crée cette rentrée un magazine qui s'appelle 'Ma voix compte'. On part en reportages dans plusieurs régions de France pour voir comment les Français vivent leurs rapports avec l'entreprise.

Emmanuel Kessler
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