Tango, valse et milonga : la danse argentine à l'honneur à Nîmes

La 28e édition du festival international de tango argentin se tient à Nîmes jusqu'à mercredi prochain. Un évènement qui met en valeur les pratiques amateurs, quel que soit son niveau et dans des sites du patrimoine historique.

Article rédigé par Thierry Fiorile
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Festival international de tango argentin à Nîmes. (REMI TARGHETTA)
Festival international de tango argentin à Nîmes. (REMI TARGHETTA)

Danser par une belle nuit d'été devant la maison carrée à Nîmes ou au pied du pont du Gard illuminé : ils sont de plus en plus nombreux à franchir le pas. La pratique amateur du tango argentin s'est répandue partout en France et en Europe.

À Nîmes, Félix Akli a été un pionnier il y a une trentaine d'années. Il enseigne le tango et dirige le festival. "On a des gens qui viennent d'un petit peu partout, confirme-t-il. De France métropolitaire, de Nouvelle-Calédonie, de Guyane, mais aussi d'Europe, de Pologne... Danser devant le Pont du Gard ou la Maison carrée, c'est une expérience assez pure. Je crois que les gens sont assez envoûtés, et ont envie de revenir".

" Il suffit de faire un pas derrière l'autre"

Tous les soirs dans un lieu différent, les festivaliers dansent dans des bals ouverts, la journée est consacrée aux cours, avec des professeurs venus d'Argentine. On vient perfectionner la fluidité de la danse, les équilibres, la technique des pieds. Cette culture est riche, et la première chose à savoir est la différence entre le tango et la milonga. "La milonga est une musique qui est à l'origine du tango argentin, explique Félix Akli. Quand on apprend le tango ou la valse argentine, on danse aussi la milonga. Le rythme en est un peu plus rapide, plus joyeux. Tout le monde y arrive, il suffit de faire un pas derrière l'autre !"

Au programme aussi : des conférences, sur la représentation des femmes dans le tango, le tango et la politique, notamment durant la dictature argentine. 

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